Séance du
jeudi 8 décembre 1994 à
17h
53e
législature -
2e
année -
2e
session -
46e
séance
IU 53
M. Gérard Ramseyer, conseiller d'Etat. La question de M. Dominique Hausser s'adressait au Conseil d'Etat. C'est en son nom que je réponds. Mon prédécesseur avait, dès le début de l'étude portant sur la délégation du SAN à un organisme privé, officiellement impliqué M. Pally dans cette réflexion.
Depuis plusieurs années, M. Pally est donc partie prenante à une expertise dont il connaît parfaitement le détail sur les plans technique, économique ou financier. C'est en conséquence de sa compétence et de ses connaissances approfondies que le directeur du SAN a participé à l'ensemble des travaux, que ce soit dans le cadre de la commission du suivi ou celui de la commission ad hoc sur le plan parlementaire. Personnellement, je ne suis évidemment pas surpris que M. Pally ait été convaincu du bien-fondé du projet que nous défendions. J'ai, d'autre part, trouvé positif son état d'esprit dans la mesure où il a su, par exemple, ne jamais recourir à la critique de l'existant pour mieux asseoir la présentation d'un futur novateur.
Permettez-moi donc de conclure. Le Conseil d'Etat n'entend pas mettre en cause les qualités de M. Pally en conséquence d'un vote qui lui a été défavorable mais qui portait sur un projet gouvernemental et non sur un homme en particulier. Le Conseil d'Etat entend, bien au contraire, affirmer sa confiance en M. Pally et le remercier de sa loyauté. Il compte, par ailleurs, sur lui pour discerner de nouvelles pistes visant à la diminution des déficits organiques du SAN dont il demeure le meilleur spécialiste.
La liberté d'expression n'est pas une notion à géométrie variable. M. Pally, comme le gouvernement, assume ses convictions. Il est seul maître des décisions qu'il prend. A contrario, ce ne sont pas des partis politiques quels qu'ils soient qui devraient lui dicter, et encore moins lui imposer, d'autres convictions. (Applaudissements de l'Entente.)
Cette interpellation urgente est close.
La séance est levée à 23 h 50.