Séance du
jeudi 17 novembre 1994 à
17h
53e
législature -
2e
année -
1re
session -
42e
séance
IU 45
(Un énorme charivari suit l'annonce de ce point de l'ordre du jour. Les remarques et les quolibets fusent. La présidente tente de ramener le calme, mais les députés, peu désireux d'obtempérer, entonnent, à tue-tête, le fameux : «C'est à boire, à boire, à boire, c'est à boire qu'il nous faut, oohh, oohh, oohh !».) (La présidente reprend la parole après un moment de découragement.)
La présidente. Mesdames et Messieurs, nous attendrons que le calme revienne ! (Les remarques continuent à voler.)
M. John Dupraz. Pour une fois que ce n'est pas moi qui dérange !
La présidente. Moi, j'ai toute la nuit devant moi !
M. Jean-Philippe Maitre, conseiller d'Etat. Monsieur Dupraz, vous avez évoqué le problème des terrasses parisiennes de Genève, qui sont gérées par le service du domaine public de la Ville de Genève. En effet, certaines terrasses sont ouvertes en été et devraient pouvoir être exploitées aussi longtemps que les conditions météorologiques le permettent. C'est une simple question de bon sens et de souplesse.
Le Conseil d'Etat n'a pas la gestion du domaine public de la Ville de Genève, mais nous disons très clairement que nous regrettons que la Ville de Genève applique de façon aussi restreinte et réglementée l'usage du domaine public. Malheureusement, en effet, les règlements qui régissent l'exploitation des terrasses en plein air sont appliqués de telle manière qu'ils ignorent les bienfaits de la clémence du temps. On voit mal pourquoi ces terrasses ne pourraient pas être exploitées lorsque le temps le permet. Nous le regrettons, car c'est une possibilité d'expression économique, tant pour le chiffre d'affaires que pour l'emploi.
Nous en sommes désolés, mais nous n'avons pas les moyens d'intervenir, la gestion du domaine public de la Ville de Genève étant du ressort du Conseil administratif.
Cette interpellation urgente est close.