Séance du
vendredi 4 novembre 1994 à
17h
53e
législature -
2e
année -
1re
session -
40e
séance
IU 43
M. Olivier Vodoz, conseiller d'Etat. Ce qui est certain, Monsieur Dupraz, c'est que la traversée de la rade ne pourra pas se réaliser sans que quelqu'un la paie, que ce soit l'usager seul, par le biais d'un péage, les automobilistes du canton, par le biais de l'impôt autos, ou les contribuables genevois, par le biais de la fiscalité ordinaire, et cela que l'investissement soit fait directement par l'Etat ou par un groupe privé au bénéfice d'une concession de l'Etat, ou encore par une combinaison des deux.
L'augmentation de l'impôt autos, dont le produit serait affecté, comme déjà prévu par ce Grand Conseil, pour l'étude relative à la traversée de la rade, au paiement des charges financières et de l'amortissement, constitue donc une des hypothèses de financement à laquelle j'ai répondu à la suite d'une conférence de presse donnée par un de mes collègues du Conseil d'Etat à propos de la traversée de la rade. Les chiffres indiqués font référence à un ouvrage dont le prix de 700 millions comprend non seulement la traversée, mais la liaison jusqu'au plateau de Frontenex.
Enfin, je considère que les Genevois devront savoir, au moment de voter, comment la traversée de la rade sera financée. Je suis de ceux qui souhaitent la traversée de la rade, mais j'entends aussi dire, que cela fasse plaisir ou pas, comment on la financera.
Cette interpellation urgente est close.