Séance du
jeudi 16 juin 1994 à
17h
53e
législature -
1re
année -
8e
session -
21e
séance
IU 29
M. Bernard Lescaze (R). Cette interpellation s'adresse au Conseil d'Etat. Elle concerne les récentes déclarations faites par M. Bernard Bosson, maire d'Annecy, ministre de la République française, au sujet du raccordement du TGV.
C'est un problème important. Au siècle dernier, Genève a raté son raccordement ferroviaire. Aujourd'hui, et depuis plusieurs années, nous savons que la position française est de faire progresser le TGV par le sud. Il semblerait que la position helvétique n'ait pas varié d'un iota et qu'elle souhaite toujours que le raccordement de Genève soit fait par le nord.
Je souhaiterais que le Conseil d'Etat informe précisément le Grand Conseil, non seulement de sa position, mais de ce qu'il entend faire par rapport aux déclarations françaises, puisqu'il me paraît évident que, sans l'accord de la République voisine, nous ne pourrons pas raccorder Genève au TGV. Je crois qu'il est important aujourd'hui - je le dis d'autant plus volontiers que mon parti s'est prononcé publiquement en faveur du raccordement par le sud dans divers documents publiés ces deux dernières années - de savoir si le Conseil d'Etat ne peut pas infléchir sa position, l'important étant que Genève puisse être rattachée le plus rapidement possible au TGV. Je ne vous ferai pas l'article pour le nord ou pour le sud, me réservant d'y revenir lorsque le Conseil d'Etat nous aura fourni sa réponse et sa position.
Le président. La réponse à l'interpellation urgente de M. Lescaze se fera à la fin de l'examen du département de justice, police et des transports, en position 39 bis.