Séance du
vendredi 27 mai 1994 à
17h
53e
législature -
1re
année -
7e
session -
18e
séance
IU 21
M. Gérard Ramseyer, conseiller d'Etat. Il y a des gens qui ne devraient jamais mourir : ce sont les poètes, les musiciens et les viticulteurs ! (Rires.) Hier, à l'audition du drame affreux qui a failli frapper de purs produits de qualité, du terroir que nous apprécions - encore qu'une caisse de temps en temps pour cette enceinte serait la bienvenue (Rires.) - mon âme a tressailli et mon coeur a été profondément touché ! (Rires redoublés.)
Trêve de plaisanterie, Monsieur le député, vous dénoncez une situation qui paraît effectivement curieuse. Il existe une structure appelée «Comité régional franco-genevois». Dans cette structure se trouve une commission «Transport et sécurité», présidée à la fois par le préfet de l'Ain et par moi-même. J'ai donc demandé que l'on inscrive à la prochaine séance, au mois de juin, le problème que vous soulignez, qui a des raisons de nous inquiéter. Donc, dès l'été, vous aurez réponse à votre interpellation et ceci de manière concrète et non pas par la magie dite du verbe.
J'aimerais enfin présenter aux deux victimes de cet attentat déguisé nos souhaits que cela ne se reproduise plus. Mais je crois que la meilleure manière de les rassurer sur notre sollicitude serait de déguster en commun la fine goutte qu'ils produisent ! Je vous laisse le soin de transmettre le message, Monsieur le député !
M. John Dupraz. Vous êtes le bienvenu à Soral ! (Rires.)
Cette interpellation urgente est close.