Séance du
jeudi 26 mai 1994 à
17h
53e
législature -
1re
année -
7e
session -
17e
séance
IU 13
Mme Martine Brunschwig Graf, conseillère d'Etat. Mme Charrière Urben a développé une interpellation urgente concernant l'office de la jeunesse, ses problèmes et, notamment, ce qui a été évoqué par différents journaux. Je lui réponds brièvement.
Madame, vous arrivez à la fois trop tôt et trop tard. En ce qui concerne le trop tard, c'est un point positif étant donné que tous les employés de l'office de la jeunesse ont reçu de ma part une lettre qui répondait à leurs inquiétudes sur leurs prestations individuelles et les raisons pour lesquelles ils n'étaient pas directement concernés.
Vous arrivez trop tôt, puisque le juge chargé de procéder aux enquêtes nécessaires dans le cadre de ce qui s'était déroulé dans une affaire connue est en train de nous remettre son rapport. Nous n'avons donc pas pu prendre connaissance de son contenu et ne pouvons pas parler des mesures proposées. Cela signifie, Madame, que nous sommes parfaitement conscients de l'inquiétude des assistants sociaux qui se sont exprimés, que c'est la raison pour laquelle je me suis adressée individuellement à chacun d'eux et que, en conséquence, nous sommes conscients qu'il faut examiner sur un plan plus large le fonctionnement de nos différents services qui, comme je l'ai rappelé, ont pris une dimension relativement importante et dont la coordination n'est pas, je vous le concède, toujours parfaite. Nous reparlerons de ce deuxième élément devant ce Grand Conseil.
Cette interpellation urgente est close.
La séance est levée à 23 h.