Séance du
vendredi 29 avril 1994 à
17h
53e
législature -
1re
année -
6e
session -
14e
séance
IU 16
M. Claude Haegi, président du Conseil d'Etat. La première question a trait au défrichement dont Mme Chalut parlait hier soir. Il s'agit d'un espace qui, autrefois, était un parc, qui a été laissé à l'abandon et sur lequel une certaine végétation s'est développée. Aucune autorisation, Madame, à ce jour n'a encore été donnée. Si elle devait l'être, il est évident que des compensations pleines et entières seraient demandées.
Votre deuxième question, concernant Berne qui pousserait à la roue, n'appelle pas de commentaire particulier. Il est évident que l'autorité fédérale souhaite que nous traitions les demandes de chefs d'Etat, d'ambassades ou de personnalités étrangères de ce niveau-là de la meilleure manière possible, tout en restant, bien entendu, Madame, dans la légalité.
Vous nous demandez comment entend-on faire respecter la lex Friedrich ? Madame, les terrains auxquels vous pensez ont été acquis par une personnalité suisse il y a six ou huit ans et, à ce moment-là, le département de l'économie publique, chargé de la lex Friedrich, a ouvert une procédure de contrôle pour vérifier si les choses étaient en ordre, et elles l'étaient.
Quatrième question ou remarque concernant la commune de Collonge-Bellerive qui aurait, dites-vous, succombé au charme des pétrodollars - c'est votre expression - pour accorder une densité allant jusqu'à 0,3. La commune a, en effet, accepté à l'unanimité de dépasser 0,25, mais cette mesure est peut-être superflue, car, selon les renseignements en notre possession actuellement, les projets prévoient une densité de 0,24.
Pour le surplus, Madame, et cela vous intéressera peut-être, mais vous n'avez pas posé la question, je vous signale que le montant des travaux engagés est de 60 millions. Ça ne laissera pas indifférent ceux qui entendent relancer notre économie !
Cette interpellation urgente est close.