Séance du
vendredi 18 février 1994 à
17h
53e
législature -
1re
année -
4e
session -
6e
séance
IU 4
M. Philippe Joye. Les questions de M. Max Schneider sont les suivantes : «J'aimerais déplacer dix jardins se trouvant sur le futur tracé de l'autoroute et retrouver d'ici le 10 avril un nouvel emplacement.». Deuxièmement : «Les surfaces de jardin étaient de 250 m2, elles ont été réduites lors de la précédente législature à 200 m2. Il y avait eu du reste un accord de la part de l'Association des jardins familiaux à ce sujet et j'aimerais que l'on revienne à 250 m2.». Troisième question : «Que peut-on faire pour diminuer la liste d'attente actuelle de 500 personnes ?».
Pour le déplacement de dix jardins familiaux, ce déplacement peut se faire immédiatement et dès accord avec l'association dans une zone située à la S.I. Jacqueline à Plan-les-Ouates. Dans un premier temps, j'avais imaginé proposer une solution intermédiaire à côté du projet de développement de trente-six jardins familiaux parce que c'est un peu plus difficile d'en faire d'abord dix et ensuite vingt-six. De plus, M. Schneider a fait une réflexion très correcte, à savoir que les problèmes de traitement et de préparation de la terre pour les jardins familiaux nécessitent de ne pas changer au bout de deux ans l'emplacement de ces jardins. Pour cette raison, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour trouver déjà sur l'emplacement définitif, c'est-à-dire dans le cadre de la S.I. Jacqueline à Plan-les-Ouates, les dix emplacements prévus.
Nous aurons un petit problème légal d'approbation du plan de quartier, mais je crois que, dans ce domaine, nous allons trouver une solution. La quatrième question concerne la norme de 250 m2 ou de 200 m2. Mon prédécesseur, le conseiller d'Etat Grobet, avait proposé de diminuer cette surface de 50 m2 parce qu'il était conscient du problème des 500 personnes cherchant à s'implanter. Pour nous, ces 50 m2 par jardins familiaux jouent un rôle important et je pense que la dimension de 250 m2 est confortable. Elle est plus importante que celle pratiquée dans la plupart des cantons suisses, mais nous ne sommes pas opposés à une surface de 250 m2.
A la question, «Comment faire pour diminuer la liste d'attente actuelle de 500 personnes ?». Il faut savoir que, d'ores et déjà, trente-six jardins vont se faire maintenant et quatre-vingt deux sont planifiés. Il reste à trouver 418 multiplié par 250 m2, soit environ 10 hectares. Ce qu'il faudra, c'est que nous définissions au Conseil d'Etat comment nous voulons traiter cette question. Comme ces jardins familiaux sont sur de la terre agricole, il va de soi que nous devrons trouver un système pour les implanter là où il y a de la place, car on ne trouve pas 10 hectares de terre arable pour des jardins familiaux en ville de Genève, et certainement pas non plus dans d'autres communes urbanisées. Une discussion devra avoir lieu à ce sujet. Voilà les réponses que je pouvais donner à cet objet.
L'interpellation urgente est close.