Séance du
jeudi 1 avril 1993 à
17h
52e
législature -
4e
année -
3e
session -
13e
séance
RD 191
La présidente. Nous avons reçu une lettre de démission de M. Jean Queloz et je prie notre secrétaire de bien vouloir en donner lecture:
M. Alain Rouiller (S). En tant que chef du groupe socialiste, j'aimerais exprimer à Jean Queloz nos remerciements pour le travail qu'il a effectué au sein de ce parlement. Je crois aussi m'exprimer au nom de ce Grand Conseil en disant que Jean Queloz a été apprécié comme camarade par son groupe, comme collègue, comme ami. Nous l'en remercions et nous regrettons son départ, d'autant plus qu'il est motivé par la situation économique et que son travail l'appelle à se déplacer trop souvent pour des motifs difficiles. Nous comprenons son départ. Nous lui souhaitons bon succès et bonne continuation.
Madame la présidente, pendant que j'ai la parole, j'aimerais faire une brève déclaration concernant le successeur de Jean Queloz.
Le successeur de Jean Queloz, Alberto Genini, a démissionné du parti socialiste genevois voici un peu plus de deux ans. Alberto Genini est membre du parti socialiste tessinois, (Rumeurs.) -- je ne peux pas vous dire de quelle tendance -- donc il appartient toujours au parti socialiste suisse. Néanmoins, il siégera sur nos bancs en tant qu'indépendant. (Brouhaha.)
La présidente. Il est pris acte de cette démission. M. Jean Queloz est entré au Grand Conseil en 1989. Nous formons nos voeux les meilleurs pour la suite de sa carrière professionnelle et lui remettons le stylo-souvenir traditionnel. (Applaudissements. L'huissier remet à M. Queloz le stylo-souvenir du Grand Conseil.)
M. Jean Queloz (S), conseillère d'Etat. Madame la future conseillère d'Etat, M. le chef du groupe socialiste et futur ex-député, Mesdames et Messieurs les députés et futurs ex-députés, après les agréables paroles qui viennent d'être prononcées à mon endroit et dont je tiens à en remercier les auteurs, permettez à un presque ex-député de vous répéter que ce n'est pas de gaieté de coeur que je vous quitte.
Je prie plus particulièrement les membres des commissions de l'économie, et surtout des finances, de bien vouloir me pardonner cet abandon, mais je suis sûr qu'il sera compris. Permettez-moi un dernier regret en regard de cette période pendant laquelle nous avons beaucoup parlé de faire la politique autrement.
Je regrette sincèrement que la personne qui me succédera tout à l'heure ait fait passer l'ambition personnelle et la fausse impression de pouvoir avant le raisonnable et l'honnêteté politique. Je laisse donc un fauteuil pour un strapontin. (Rires.)
Cela dit, afin que ces adieux ne soient pas trop brutaux, ni trop officiels, j'ai le plaisir de vous inviter à boire le verre de l'amitié à l'issue de cette séance (Aaah de l'assemblée!) en sachant, vous connaissant, et plus particulièrement certains d'entre vous, que ce ne sera certainement pas le dernier. (Chaleureux applaudissements.)