Séance du
vendredi 13 décembre 2019 à
14h
2e
législature -
2e
année -
8e
session -
45e
séance
RD 1312
Le président. Mesdames et Messieurs, je vous informe que nous avons reçu la démission de Mme Marion Sobanek de son mandat de députée. Je prie M. Wicky de bien vouloir nous lire sa lettre, le courrier 3919.
Le président. Merci, Monsieur. Il est pris acte de cette démission avec effet à l'issue de la séance.
Entrée au Grand Conseil en 2012, Mme Marion Sobanek a siégé sur les bancs du parti socialiste pendant sept ans, en qualité de députée et de députée suppléante.
Au cours de ses mandats, elle a présidé la commission de l'environnement et de l'agriculture, et assuré la vice-présidence de la commission des visiteurs officiels. Elle a en outre pris part aux travaux de plusieurs autres commissions telles que l'enseignement supérieur, la santé, les pétitions, les affaires sociales ou encore les affaires communales, régionales et internationales. En plénière, elle est notamment intervenue lors de débats portant sur la formation, le développement durable et les prestations sociales, qu'elle a eu à coeur de défendre.
Parallèlement à son mandat de députée, Mme Sobanek a siégé quinze ans au Conseil municipal de Chêne-Bougeries, qu'elle a présidé à deux reprises.
Nous formons nos voeux les meilleurs pour la suite de ses activités et lui remettons, fidèles à la tradition, un magnifique stylo souvenir. (Applaudissements. Le président descend de l'estrade, embrasse Mme Marion Sobanek et lui remet le stylo souvenir.) A présent, je passe la parole à M. Thomas Wenger.
M. Thomas Wenger (S). Merci, Monsieur le président. Chère Marion, pour nous, le groupe socialiste, tu es un poème, tu es une mélodie - tu sais pourquoi je dis ça. Professeure d'histoire et d'allemand, tu as enseigné pendant des années à des centaines et des centaines d'élèves, et on imagine sans peine que tes cours devaient être hauts en couleur. Tu t'es énormément engagée dans le milieu associatif, tu as donné beaucoup de ton temps et de ton énergie à la LICRA, mais également à l'Association des usagers des bains des Pâquis, et on comprend pourquoi maintenant - j'y reviendrai après - tu nages dans le bonheur.
Tu as été, Marion, chère Marion, conseillère municipale à Chêne-Bougeries, ça a été dit; bon, on a peu l'habitude de suivre les péripéties du Conseil municipal de Chêne-Bougeries dans les journaux - généralement, ce sont plutôt celles du Conseil municipal de la Ville de Genève ou de notre parlement qui sont mises en avant - mais j'ai quand même trouvé un article de la «Tribune de Genève» de 2015 qui relate l'histoire suivante: à l'heure du vote du budget communal, la conseillère municipale socialiste Marion Sobanek propose un amendement d'un montant de 5000 francs. L'objectif: faire intervenir un coach pour pacifier les relations au sein de l'exécutif de Chêne-Bougeries. (Rires.) Alors, Marion, si tu as encore les coordonnées de ce médiateur, peux-tu s'il te plaît les transmettre...
M. Jean Rossiaud. Au PS !
M. Thomas Wenger. ...au parti ? (Rires. Applaudissements.)
M. Jean Rossiaud. Et à solidaritéS aussi !
M. Thomas Wenger. Chère Marion, tu es députée depuis le 12 octobre 2012, ça a été mentionné également, et tu as siégé dans plusieurs commissions: celles des pétitions, des visiteurs officiels, de l'environnement et de l'agriculture - que tu as présidée, d'ailleurs - ainsi qu'à la fameuse CACRI, la commission des affaires communales, régionales et intergalactiques, comme disent les mauvaises langues.
Tu nous quittes aujourd'hui, Marion, mais nous garderons de toi le souvenir d'une femme brillante et lumineuse: tu adores chanter, tu adores rire, tu adores débattre, tu adores discuter, tu adores être avec les gens, tu adores les gens tout court, tu adores la vie. Tu es une femme passionnée, Marion, spontanée, drôle et, au fond de toi, éminemment positive; tu es également une femme cultivée, compétente et surtout - ça, on le sait - déterminée.
Tu nous quittes aujourd'hui, Marion, pour la meilleure des raisons. Je me permets de le dire, parce que tu l'as un peu dévoilé dans ta lettre: la meilleure des raisons, c'est l'amour. Tu aimerais avoir plus de temps pour toi, pour ta famille, pour voyager, pour chanter - on sait que tu adores ça - plus de temps pour vivre. Alors, Marion, bien que nous ayons le coeur lourd, le groupe socialiste te souhaite vraiment le meilleur dans ta propre «Mélodie du bonheur» ! (Applaudissements.)
Le président. Merci. Je donne la parole... au député qui n'a pas inséré sa carte ! (Rires.)
M. Eric Leyvraz. C'est moi, Monsieur le président ! Excusez-moi, je vais la mettre.
Le président. Oui, oui, Monsieur Leyvraz, je vous laisse faire.
Une voix. Pauvre carte !
M. Eric Leyvraz. J'ai des oublis ! Voilà, ça y est.
Le président. Vous avez la parole, Monsieur Leyvraz.
M. Eric Leyvraz (UDC). Merci, Monsieur le président. Madame la présidente de la commission de l'environnement et de l'agriculture, j'aimerais te dire un grand merci pour ta gentillesse, ta disponibilité, ta joie de vivre. Tu nous as fait le plus grand bien et tu vas nous manquer. Je te souhaite de tout coeur une bonne route, très chère Marion ! (Applaudissements.)
Mme Claude Bocquet (PDC). Je n'avais pas prévu d'intervenir, puisque la dernière fois que je comptais le faire, on m'a interdit de parler, mais j'aimerais tout de même dire quelques mots.
Marion, quelle belle rencontre au sein de ce Grand Conseil ! Tu es une personne rayonnante, et je me réjouis de continuer à te côtoyer en dehors de cette assemblée. Ça fait du bien de voir qu'en politique, on peut nouer des amitiés indépendamment des partis. Bravo pour tout ce que tu as fait et bonne chance pour la suite ! (Applaudissements.)