Séance du
vendredi 22 novembre 2019 à
16h15
2e
législature -
2e
année -
7e
session -
39e
séance
RD 1307
Le président. Mesdames et Messieurs, je vous informe que nous avons reçu la démission de M. Marc Fuhrmann de son mandat de député. Je prie M. Wicky de bien vouloir nous lire sa lettre, le courrier 3917.
Le président. Il est pris acte de cette démission à l'issue de la séance.
M. Marc Fuhrmann a siégé au Grand Conseil depuis son élection en mai 2018 sur la liste de l'UDC. Durant son mandat, il a été vice-président de la commission des affaires sociales et a pris part aux travaux des commissions judiciaire et de grâce. En plénière, il s'est notamment exprimé sur des sujets liés à la sécurité et à la bonne gestion des dépenses sociales de l'Etat.
Nous formons nos voeux les meilleurs pour la suite de ses activités et lui remettons, fidèles à la tradition, notre fameux stylo souvenir. (Applaudissements. Le président descend de l'estrade, serre la main à M. Marc Fuhrmann et lui remet le stylo souvenir.) Je passe la parole à M. Christo Ivanov.
M. Christo Ivanov (UDC). Merci, Monsieur le président. Mesdames et Messieurs les députés, chers collègues, notre collègue Marc Fuhrmann nous quitte aujourd'hui pour un nouveau monde, que nous lui souhaitons meilleur.
Entré en politique en 2009 comme conseiller municipal dans la belle commune d'Hermance, haut lieu du festival «Jazz sur la plage» et du rugby helvétique, Marc Fuhrmann a présidé le Conseil municipal d'Hermance en 2016 et 2017, soit durant deux ans.
Une voix. Bravo !
M. Christo Ivanov. Il a également présidé la section genevoise de l'Union démocratique du centre de 2016 à 2018. Mais comment en est-il arrivé à intégrer l'UDC, me demanderez-vous ? L'anecdote est quelque peu cocasse. Marc Fuhrmann travaillait avec deux ténors de la politique genevoise, Céline Amaudruz et Adrien Genecand. Son coeur a balancé du côté de l'UDC, les arguments de Céline Amaudruz étant imbattables. (Exclamations. Rires.)
Entré au Grand Conseil en 2018, Marc Fuhrmann a siégé à la commission des affaires sociales, à la commission judiciaire et de la police ainsi qu'à la commission de grâce. Il a déposé une proposition de résolution demandant que nous recevions dignement nos hôtes étrangers, qui sera bientôt traitée à la commission législative. Bon vent à toi et à ta famille, cher Marc, vers de nouveaux horizons dans la région du Grand Canyon, en Arizona. Tous mes voeux pour votre futur !
Une voix. Bravo ! (Applaudissements.)
M. Patrick Dimier (MCG). Cher collègue, cher Marc, sachez que le groupe MCG vous apprécie et que l'annonce de votre départ nous a surpris. Nous pensons en effet que vos interventions claires et précises nourrissaient utilement les débats de ce parlement.
Comme bien d'autres avant vous, il semble que ce soit à l'appel de l'Ouest que vous ayez décidé de répondre. Compte tenu de votre positionnement politique, on vous aurait mal vu succomber aux sirènes de l'Est. (Rires.) Pour être plus précis, c'est vers l'Ouest américain que vous avez choisi de poursuivre votre aventure familiale, un endroit rêvé pour que, tel le «Phoenix», vous renaissiez à une nouvelle vie.
Si vous deviez remonter plus au nord, dans les Rocheuses du Colorado, vous pourriez rencontrer vos lointains cousins, les trappeurs, ceux qu'on appelle là-bas les «fur men». (Rires.) Si, au contraire, c'est vers le sud que vous dirigez vos pas, ne vous y «trumpez» pas, car on bâtit un mur au Nouveau-Mexique - voilà qui vous ferait revenir en arrière, puisque vous avez tenté d'échapper à celui de Berlin.
En fait, votre premier choix reste le meilleur, mais prenez garde: selon la légende de Jack London, c'est là que «Harry zona». (Exclamations. Rires.) En un mot comme en mille, le groupe MCG vous souhaite une magnifique reconversion, en espérant que l'Amérique saura vous accueillir comme il se doit, c'est-à-dire en hôte de «Marc» ! (Applaudissements.)