Séance du
vendredi 25 novembre 2016 à
14h
1re
législature -
3e
année -
10e
session -
55e
séance
PL 11949-A
Premier débat
Le président. Le prochain point est le PL 11949-A. Le rapport est de M. Patrick Lussi, à qui je cède la parole.
M. Patrick Lussi (UDC), rapporteur. Monsieur le président, j'aimerais juste dire que, s'agissant de ce Stade de Genève, le temps est venu d'agir et de moins parler. Je répondrai éventuellement à des questions, mais je crois que tout est dit, et il faut accepter ce projet de loi.
Mme Anne Emery-Torracinta, conseillère d'Etat. Mesdames et Messieurs les députés, le rapporteur n'a pas souhaité s'exprimer en détail, mais je pense que, compte tenu du sujet, il vaut quand même la peine de dire quelques mots. J'aimerais d'abord adresser des remerciements, en premier lieu à M. Lussi, qui a rapidement rédigé son rapport de façon que ce projet de loi soit soumis au parlement avant le vote du budget, puisqu'une ligne budgétaire est prévue pour le stade. Je l'en remercie donc beaucoup. Je souhaite également remercier le conseil de fondation, qui a su prendre ses responsabilités de nouveau conseil depuis 2015, et j'aimerais en citer les représentants: M. Moutinot, en tant que président, MM. Simonin, Perroud et Renevey, ainsi que Mme Bonvin, qui ont effectué un excellent travail, en collaboration avec le Conseil d'Etat, mais aussi avec le service cantonal du sport, de manière à pouvoir proposer une solution viable pour le stade.
Je voulais quand même vous dire quelques mots parce que, s'agissant de ce stade, ça fait treize ans que ça dure, treize ans qu'on a des problèmes: vous avez connu les aléas, les repreneurs, les présidents, qui vont et qui viennent, les faillites, les difficultés, etc. Et ça fait treize ans que ça dure parce que d'emblée il y avait une problématique. En effet, ce qu'aurait dû rapporter le centre commercial a été mis dans le bâtiment lui-même, dans l'investissement lui-même, et il faudra par conséquent attendre 2058 - si je vis encore, je serai centenaire, vous voyez donc que ce n'est pas tout à fait pour tout de suite ! - pour qu'on puisse à nouveau toucher une rente annuelle pour le stade.
Alors la question était très simple: soit la collectivité publique est responsable - c'est-à-dire maintenant le canton - et donne les moyens au stade d'exister, soit on en tire une autre conséquence, à savoir qu'on ne veut plus de ce stade, qu'on le démolit, qu'on en fait autre chose, je n'en sais rien, mais qu'il n'est pas possible de le garder. En ce qui concerne le Conseil d'Etat, il est évident que dans une région, dans un canton comme celui de Genève, un stade est nécessaire, quelle que soit d'ailleurs l'équipe phare du canton: il y a des hauts et des bas, on est en Challenge League, on descend, on monte, etc., peu importe, mais il est nécessaire d'avoir une infrastructure de ce style dans le canton, et il me paraît donc important de nous féliciter du sort que - je n'en doute pas - vous allez réserver à ce projet de loi.
Enfin, voici un petit clin d'oeil: il existe un certain nombre de bâtiments scolaires dans le canton, lesquels sont gérés par mon collègue; le seul bâtiment qui dépend du DIP, c'est le Stade de Genève, alors je me réjouis qu'une épine me soit sortie du pied, si j'ose dire, et qu'on trouve avec vous une solution durable pour le stade. Je vous remercie donc d'avance de votre vote. (Applaudissements.)
Le président. Merci, Madame la conseillère d'Etat. J'appelle maintenant l'hémicycle à voter sur ce texte.
Mis aux voix, le projet de loi 11949 est adopté en premier débat par 59 oui et 7 abstentions.
La loi 11949 est adoptée article par article en deuxième débat et en troisième débat.
Mise aux voix, la loi 11949 est adoptée en troisième débat dans son ensemble par 56 oui et 8 abstentions.