Séance du vendredi 23 septembre 2016 à 14h
1re législature - 3e année - 7e session - 40e séance

M 2140-A
Rapport du Conseil d'Etat au Grand Conseil sur la motion de Mme et MM. Christina Meissner, Mauro Poggia, Henry Rappaz, Stéphane Florey, Bernhard Riedweg, Patrick Lussi : Vidange de Verbois : le moratoire n'était-il qu'un leurre ?
Ce texte figure dans le volume du Mémorial «Annexes: objets nouveaux» de la session VII des 22 et 23 septembre 2016.

Débat

Le président. Nous continuons avec la M 2140-A et je passe la parole à Mme Christina Meissner.

Mme Christina Meissner (HP). Merci, Monsieur le président. Permettez-moi de prendre la parole pour remercier vivement les services qui ont permis au Conseil d'Etat de rendre ce rapport, car il est extrêmement complet. Je constate qu'effectivement, s'agissant de la demande d'avoir une gestion moins dommageable, une gestion passive des sédiments de la vidange de Verbois, le travail va être difficile, parce que la situation est complexe, mais je remarque aussi qu'il a la véritable volonté de faire un bilan complet à la fin de cette année, suite à l'opération de vidange du mois de mai 2016, et je me réjouis de découvrir ce bilan.

J'observe néanmoins une chose qui me paraît très importante: le travail, les études qui ont été menées par le département ont révélé qu'au-delà du problème des sédiments et du débordement du cours d'eau - on parle de l'Arve, à la Jonction - il existe bien d'autres problèmes, lesquels se situent au niveau du refoulement des réseaux d'assainissement et des remontées de nappes phréatiques. Mesdames et Messieurs, la situation du quai Ernest-Ansermet mais également du réseau d'assainissement de la Ville de Genève montre que, quelle que soit la situation des sédiments, de nombreux débordements risquent de se produire, bien au-delà de la zone à risque, et je constate que les premiers travaux ne pourront se faire qu'à partir de 2020-2021. J'aimerais donc attirer l'attention de mes collègues députés qui vont étudier le PL 11943 traitant des Archives d'Etat et de leur relogement dans le bâtiment de l'Arsenal à la rue de l'Ecole-de-Médecine - qui se trouve juste au bord de l'Arve - et leur demander de lire attentivement le rapport que le Conseil d'Etat a rédigé sur cette motion 2140, car il me semble que de mettre des archives, qui sont notre bien le plus précieux, dans un endroit aussi exposé est très risqué, voire constitue un risque inconsidéré.

Le président. Merci, Madame la députée. La parole n'étant plus demandée, il est pris acte de ce rapport.

Le Grand Conseil prend acte du rapport du Conseil d'Etat sur la motion 2140.