Séance du
vendredi 18 septembre 2015 à
15h10
1re
législature -
2e
année -
8e
session -
51e
séance
P 1938-A
Débat
Le président. Nous en sommes à la P 1938-A, et je donne le micro au rapporteur, M. Pascal Spuhler.
M. Pascal Spuhler (MCG), rapporteur. Merci, Monsieur le président. Juste un mot puisqu'on a parlé aujourd'hui du bien-fondé des pétitions. Dans le cas présent, je voudrais saluer le travail de la personne qui a lancé cette pétition, qui est venue nous la présenter dans la douleur parce qu'elle souffrait d'une maladie liée à ce service de radio-oncologie. Cette dame s'est battue non seulement pour elle mais pour tous ceux qui doivent supporter ce problème de parking en se rendant à leurs rendez-vous de soins, et je tiens, au nom de la commission des pétitions et de tous ceux qui ont bénéficié de ce travail, à la féliciter et à la remercier. Je vous remercie, Monsieur le président.
M. Christian Frey (S). Le groupe socialiste soutiendra le renvoi au Conseil d'Etat. Certes, la direction générale des HUG a pris des mesures qui nous ont été transmises par écrit, et il faut reconnaître qu'elles sont efficaces. Personnellement, je passe quotidiennement dans la rue en question et j'ai pu y constater moins de parking sauvage. Il n'empêche qu'un certain nombre de problèmes concrets se posent, aussi à la clinique de la Colline, notamment, où les usagers doivent se parquer régulièrement. Cette question dramatique pour les personnes concernées, qui arrivent pour subir un traitement qui va énormément les affecter, est suffisamment importante pour être renvoyée au Conseil d'Etat et que celui-ci étudie toute mesure complémentaire à celles déjà prises par la direction générale des HUG. Encore une fois, je vous recommande de renvoyer ce rapport au Conseil d'Etat.
M. Raymond Wicky (PLR). Chers collègues, en commission, le groupe PLR s'était abstenu au moment du vote final pour la simple et bonne raison que nous avions tous constaté que certaines personnes dans cette république n'avaient aucune éducation. En effet, aller piquer des places à des gens souffrant de pathologies aussi sérieuses, c'est véritablement plus que tout petit ! En ce qui concerne le renvoi au Conseil d'Etat, nous nous sommes aperçus, notamment quand nous avons discuté avec la direction de l'hôpital lors de son audition, qu'il existait des solutions assez élémentaires, lesquelles ont déjà été mises en oeuvre par les contrôleurs du service du stationnement. Voilà pourquoi nous n'étions pas forcément dans la vision de renvoyer ce texte au Conseil d'Etat, qui a déjà sans doute passablement de chats à fouetter. Cela dit, si vous en décidez autrement, cela ne nous posera aucun problème psychologique !
Mme Marie-Thérèse Engelberts (HP). Je suis complètement d'accord avec l'ensemble de ce qui a été dit et je remercie également cette personne, qui a eu le courage de déposer la pétition. Dans ce parking, on ne trouve de la place qu'en s'y rendant à 7h du matin, et on n'a pas intérêt à avoir un rendez-vous plus tard ! Il faut savoir que les traitements se font généralement dans ces conditions, mais il faut quelquefois attendre et tout ne se fait pas à la minute. Du coup, même s'il y a des contrôles, ils ne sont pas toujours utiles parce que les personnes doivent rester plus longtemps que prévu.
Maintenant, il suffit peut-être de dire au Conseil d'Etat de multiplier ce type de parkings ! Il y a en tout cas un patient toutes les demi-heures, alors faites le compte entre le moment où on arrive, on a un contact, on suit son traitement, et celui où on se prépare à ressortir, etc. Certains traitements sont plus ou moins longs, et il s'agit de thérapies difficiles. Il faut donc proposer davantage de places de parking ainsi que faire preuve d'une certaine souplesse dans le contrôle, même si, en principe, lorsque vous suivez un traitement, vous disposez d'un macaron pour une durée aussi importante que celle du traitement.
Le président. Je vous remercie, Madame la députée, et prie cette assemblée de bien vouloir s'exprimer sur les conclusions du rapport, soit le renvoi au Conseil d'Etat.
Mises aux voix, les conclusions de la commission des pétitions (renvoi de la pétition 1938 au Conseil d'Etat) sont adoptées par 57 oui contre 1 non et 14 abstentions.