Séance du jeudi 27 août 2015 à 17h10
1re législature - 2e année - 7e session - 48e séance

M 1983-C
Rapport de la commission de l'enseignement, de l'éducation, de la culture et du sport chargée d'étudier le rapport du Conseil d'Etat au Grand Conseil sur la motion de Mmes et MM. Esther Hartmann, Sylvia Nissim, Marie Salima Moyard, Jean-François Girardet, Jean Romain, Pierre Losio, Charles Selleger pour donner les moyens à l'école primaire de mettre en place de vraies mesures d'accompagnement
Ce texte figure dans le volume du Mémorial «Annexes: objets nouveaux» de la session VII des 25, 26 juin et 27 août 2015.
Rapport de M. Jean Romain (PLR)

Débat

Le président. Nous sommes à la M 1983-C. Le rapporteur Jean Romain est encore remplacé par M. Saudan, qui ne demande pas la parole. Je la passe donc à M. Olivier Baud.

M. Olivier Baud (EAG). Merci, Monsieur le président. Mesdames et Messieurs les députés, j'aimerais faire une brève remarque sur cette motion en en rappelant le titre: «Motion 1983 pour donner les moyens à l'école primaire de mettre en place de vraies mesures d'accompagnement». Elle date de 2010 et a été renvoyée plusieurs fois en commission, où on a pu entendre les explications de la direction de l'enseignement primaire et du département. Au final, elle a été votée à l'unanimité mais de guerre lasse, si je puis dire, parce que la vraie réponse à cette demande de moyens pour les mesures d'accompagnement est qu'il n'y a pas de moyens ! Je vous remercie.

M. Stéphane Florey (UDC). M. Baud a entièrement raison quand il dit que c'est de guerre lasse que nous avons pris acte de ce rapport. En effet et malheureusement, entre ce rapport qui présente la théorie et la pratique, il y a deux mondes totalement différents, et c'est ça qui nous a quelque peu interloqués sur le moment. On ne sait pas trop pourquoi mais, sans doute les vacances approchant et la chaleur ambiante augmentant, nous avons adopté ce rapport qui décrit une situation telle qu'elle devrait être mais qui, malheureusement, n'est pas ainsi. Finalement, comme on sait qu'il n'y a de toute façon pas de moyens, le groupe UDC ne prendra pas acte de ce rapport ni ne demandera son renvoi au Conseil d'Etat puisqu'on connaît déjà sa réponse. Nous nous abstiendrons sur les conclusions de ce rapport. Je vous remercie.

M. Jean-Marie Voumard (MCG). Tout comme mes deux préopinants, le groupe MCG avait déjà relevé en commission que ces mesures d'accompagnement seraient une chose idéale si la situation était adéquate. Sortir un élève d'un cours qu'il devrait suivre pour ensuite le lui faire rattraper alors qu'il va perdre ce cours, cela crée un effet boule de neige, et le MCG s'abstiendra finalement sur cette motion.

Le président. Je vous remercie, Monsieur le député. La parole n'étant plus demandée, il est pris acte de ce rapport.

Le Grand Conseil prend acte du rapport de commission M 1983-C.