Séance du
vendredi 23 janvier 2015 à
15h
1re
législature -
2e
année -
1re
session -
3e
séance
P 1826-B
Débat
M. Christian Frey (S). Tout le monde se souvient des remous autour des EPI, la plus grande institution de Genève dans le domaine du handicap - pour certains, la plus grande de Suisse - les problèmes venant d'une part d'un manque de dialogue entre le personnel et la direction et, d'autre part, de la diversification des missions allant de l'addiction au handicap en passant par des choses en relation avec le chômage. Il faut constater que, depuis, la situation s'est améliorée, comme le dit le rapport du Conseil d'Etat. Néanmoins, un certain nombre de problèmes persistent, et il s'agit d'y être extrêmement attentif; en particulier celui de l'engagement de personnes insuffisamment formées par rapport aux tâches exigeantes qu'assument les EPI, et celui du nombre d'auxiliaires engagés: cela avait été explicitement mentionné par les syndicats à l'époque et, aux dernières nouvelles, le nombre d'auxiliaires augmente de nouveau. Il avait également été question de personnes ayant un statut EdS et qui participaient d'une manière ou d'une autre à la prise en charge, ce qui veut dire qu'elles n'avaient quasiment aucune formation. Il est remarquable que ce nombre de personnes ait diminué; n'empêche que ça reste encore le cas. Maintenant, il ne s'agit pas de renvoyer ce rapport une fois encore au Conseil d'Etat mais d'en prendre acte tout en restant attentif et, le cas échéant, de réintervenir, en particulier par rapport au problème de la sous-formation du personnel sous pression financière. On ne peut pas sans cesse attribuer à un établissement de nouvelles missions, comme ça se passe aux EPI, sans lui donner les moyens de les accomplir. Je vous remercie.
Le président. Merci, Monsieur le député. Nous prenons acte de ce rapport.
Le Grand Conseil prend acte du rapport du Conseil d'Etat sur la pétition 1826.