Dans ses dispositions générales, elle indique qu’une réponse différenciée est apportée à la demande en déplacements en fonction des usages, du lieu et du moment. Elle fixe les principes d'organisation des réseaux de transports, ainsi que le but et le fonctionnement des infrastructures multimodales et services de transport, à la base de la politique de mobilité, puis elle traite de la gestion du stationnement du point de vue des usages.
La LMCE définit ensuite les modalités d’exploitation visant à améliorer les conditions de dé- placements et à fluidifier les réseaux de transports à travers une organisation du canton en zones à l’intérieur desquelles les différents mo- des de transports sont priorisés et en réseaux structurants sur lesquels des principes de priorisation sont également précisés.
Notamment sur les axes pénétrants empruntés par le trafic transfrontalier, l’objectif est de favo- riser les transports collectifs (TC) pour inciter les automobilistes à un transfert modal. En de- hors de ces axes, il s’agit de protéger les quartiers du trafic de transit et de ses nuisances.
La LMCE prévoit en outre des dérogations au principe de compensation des places de stationnement supprimées, différenciées selon la zone, pour autant que les aménagements prévus favorisent soit la sécurité, soit la fluidité.
Ces conditions, auparavant cumulatives, mais désormais alternatives, sont entrées en force en septembre 2020 avec l’adoption par le peuple de la loi 12417, qui a entre autre modifié la LMCE dans ce sens.