Faire de la marche et du vélo un pilier de la mobilité genevoise
Avec le Léman Express, 80% des logements du canton et 86% des emplois se retrouvent désormais à moins de 1.5 km d’une gare. Grâce à la LMCE, l’hypercentre et les centres urbains vont devenir des espaces où les modes doux jouiront, au même titre que les transports collectifs, de la priorité sur les véhicules individuels motorisés, ce qui permettra d'effectuer des trajets sécurisés et apaisés.
Dès lors, que ce soit pour parcourir le dernier kilomètre séparant son logement ou son travail d’une gare ou pour l’ensemble des déplacements quotidiens ou de loisirs, la mobilité douce sous toutes ses formes (le vélo, le vélo à assistance électrique, la marche, de même que les nouvelles formes de mobilité actives) devient toujours plus attractive en tant qu’alternative à la voiture. Ces modes de déplacement vont bénéficier de la mise en œuvre de la LMCE grâce à une stratégie en matière de mobilité douce privilégiant une vision d’ensemble du réseau et se concentrant sur la mise en œuvre d’aménagements continus et interconnectés, avec l’objectif d'améliorer la sécurité des piéton-ne-s et des cyclistes et de leur off rir des parcours attrayants.
Le Plan d’actions de la mobilité douce 2019-2023, adopté le 19 août 2020 par le Conseil d’Etat, est l’outil de planification de ces infrastructures qui seront mises en place en priorité pendant cette législature dans l’optique de créer à terme un véritable réseau pour les modes doux structuré, continu et sécurisé, tel que voulu par la LMCE.
En complément des aménagements, les cyclistes doivent bénéficier d’une offre de stationnement adaptée aux besoins locaux, ceci par le biais du développement de l'offre de places vélo en ouvrage dans les secteurs à forte fréquentation (vélostations et parkings vélos sécurisés), ainsi qu'en surface dans le centre de l'agglomération.