Les eaux de surface sont des étendues d’eau en contact avec l’atmosphère tels notamment les océans, les mers, les fleuves et les lacs.
Les eaux du Rhône et de l’Arve pourraient devenir une source d’approvisionnement possible d’eau potable à Genève, comme c’est le cas ailleurs, par exemple à Lyon. Pourtant, le lac Léman demeure l’unique eau de surface utilisée pour l’eau potable dans le canton. Les autres cours d’eau s’écoulant sur le territoire genevois ne peuvent être exploités en raison de leur faible débit permanent et de leur forte exposition aux risques de pollution.
Contrairement aux eaux souterraines, les eaux de surface ne sont pas directement propres à la consommation à cause, notamment, des bactéries ou des micropolluants qu’elles contiennent. Ces eaux nécessitent donc des traitements pour être transformées en eau potable.
Pour les curieux ...
- Le Léman est la plus grande réserve d’eau de surface d’Europe occidentale. Son volume de 89 milliards de m3 est renouvelé environ tous les 11 ans. La gestion du Léman, en tant que ressource d’eau potable, est partagée entre la Suisse (3 cantons) et la France (2 départements) qui disposent respectivement de 8 et et de 2 stations de pompage. La protection de cette ressource d’eau est transfrontalière.
- Le débit moyen du Rhône, à sa sortie du Léman, est de 250m3/s. Son débit minimal, régulé par le barrage du Seujet, est de 50Mm3/s. Quant à l’Arve, qui prend sa source au pied du Mont-Blanc, son débit moyen est de 77Mm3/s.