Alertes en cas d'incident ou de crise
Lors d’un incident, SIG et le SCAV sont automatiquement alertés. Chacune des deux institutions évalue les risques de l’incident. En fin de processus, c’est le SCAV qui a la responsabilité de décréter le retour à une eau jugée potable pour les consommateurs. Pour réalimenter en eau les foyers genevois le plus rapidement possible, le SCAV réalise des analyses chimiques et/ou biologiques dans un temps le plus bref possible. Dans ce cadre le SCAV travaille à élargir le panel des paramètres à vérifier tout en raccourcissant les durées d’analyses.
Evaluation des risques
Risque faible | L’incident est géré directement par l’entité alertée, soit SIG, soit le SCAV. |
Risque moyen | Le SCAV et SIG ont mis au point une cellule d’alerte mutuelle fonctionnelle 7/7 et 24/24. Dans la gestion des incidents de risque, c’est le SCAV qui met en place et pilote une cellule de crise, laquelle a pour mission de :
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Risque élevé | En cas de fortes suspicions voire de personnes malades dues à une contamination de l’eau, le médecin cantonal est intégré à la cellule de crise. Lorsque le corps médical observe une occurrence anormale de personnes malades dont l’origine peut être liée à la consommation d’eau du robinet ou de denrées alimentaires, le SCAV en est automatiquement informé. |
Risque majeur | Le dispositif Organisation en cas de catastrophes et de situation exceptionnelle (ORCA GE) est déclenché par le Conseil d’État. |
Processus d'alerte et annonce d'incidents
Procédure de gestion de crise
Gestion des crises majeures
Kataplan, la méthodologie de prévention des crises de la Confédération, permet aux cantons d’analyser les dangers potentiels et de planifier les mesures de précaution nécessaires. Disposer d’une telle analyse est une condition préalable à l’établissement d’une planification axée sur la diminution des risques ainsi identifiés. Un scénario de contamination de l’eau potable du réseau par les eaux usées a ainsi été développé.
Afin d'optimiser la capacité à réagir lors d'un tel scénario, les actions suivantes ont été identifiées :
- La mise en évidence de la contamination de l'eau.
- La mise en garde de la population (délai et moyens à mettre en œuvre).
- La prise en charge des personnes malades nécessitant des soins.
- La recherche de la cause de la contamination et le rétablissement de la distribution en eau potable de qualité.
- La distribution d'eau potable pendant la période où l'eau du réseau est impropre à la consommation.
En août 2020, le Conseil fédéral a adopté une nouvelle ordonnance sur la garantie de l’approvisionnement en eau potable lors d’une pénurie grave (OAP). Cette dernière a pour but de réglementer les mesures préventives que doivent mettre en place les cantons, les communes et les exploitants. Cette ordonnance fixe ainsi les quantités minimales d’eau qui doivent être mises à disposition de la population selon la durée de la pénurie et fait en sorte que les acteurs disposent de toute l’information et les infrastructures nécessaires pour assurer cette fourniture.
SIG s’est équipé en matériel de secours permettant de garantir au minimum les besoins vitaux en eau potable pendant une crise.