Le terme de «patrimoine culturel immatériel» désigne l’ensemble des traditions vivantes (pratiques et rites sociaux) que des groupes reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ces usages se transmettent de génération en génération et procurent un sentiment d’identité et de continuité à la communauté qui les pratique. La définition du patrimoine culturel immatériel émane de l'organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) qui a établi une Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, ratifiée par la Suisse en mars 2008.
La Suisse s'étant engagée, comme les autres Etats parties, à «dresser de façon adaptée à sa situation, un ou plusieurs inventaires du patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire», l'Office fédéral de la culture a coordonné, dès 2010, le recensement des traditions propres à chaque canton.
La « Liste des traditions vivantes en Suisse », dont une première version a été publiée en 2012, a été mise à jour en 2017. Elle a été complétée par 34 nouvelles entrées et recense désormais 199 formes importantes du patrimoine culturel immatériel, sélectionnées par des experts et des représentants des cantons et des Villes sous l’égide de l’Office fédéral de la culture. L’élargissement de la liste a également été l’occasion d’intégrer certaines traditions vivantes pratiquées en milieu urbain. Cette liste donne un aperçu de la diversité culturelle de la Suisse.
A l'automne 2011, 7 traditions genevoises ont été retenues par la Confédération parmi les 10 transmises par le Conseil d'Etat en février 2011. En 2017, une nouvelle tradition a été ajoutée à la liste.
Il s'agit de:
- l'Escalade
- l'Esprit de Genève
- la Fabrique
- le Feuillu
- l'Illustration, la bande dessinée et l'affiche genevoises
- les Promotions
- la Tradition botanique genevoise et le marronnier de la Treille
- la Revue genevoise
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