Recensement architectural du canton de Genève (RAC-2018). Chef de projet: Frédéric Python. Mandataires: Atelier Archiplein et Karina Queijo. Auteurs: Angela Durruthy Colas Bédat, Francis Jacquier, Karina Queijo, Bruno Santos, Marikit Taylor, Catherine Theiller. Evaluation patrimoniale: commission scientifique de suivi, 1er février 2019. © Office du patrimoine et des sites.
Hermance
Rue du Midi 1
Parcelle: 1924
Bâtiment GE: 28:103
EGID: 1018358
Hermance
Parcelle: 28:1924
Bâtiment GE: 28:505
EGID: 295072007
Valeur: Intéressant
Maison (no 103) située dans le Bourg-Dessous d’Hermance, correspondant à la partie septentrionale d’une longue parcelle cadastrée en 1731 comme «masure» appartenant à Jean Pyu, ses frères et sœur, et se développant vers le sud en englobant notamment l’actuelle route d’Hermance 499. En 1809, le bâtiment no 103, déjà avec ses dimensions actuelles, constituait une maison appartenant à George Davandre. L’annexe occidentale (no 505) est cadastrée en 1882; son emplacement correspond à l’angle nord-est d’une grande parcelle appartenant, en 1731, à Jaques Moutelet et comprenant une «maison, grange et cour».
Aujourd’hui, la maison est contiguë à la route d’Hermance 499 au sud, et à une annexe à l’ouest (no 505). De plan rectangulaire, elle s’élève sur un étage sur rez-de-chaussée, avec cave en sous-sol; elle est couverte par le pan nord d’un toit à deux pans recouverts de tuiles plates (dont le pan sud couvre la route d’Hermance 499), avec faîte perpendiculaire à la route d’Hermance. L’entrée principale se trouve sur la façade nord; la dénivellation de la rue du Midi impose un perron haut pour accéder au niveau de l’entrée, qui devient par conséquent un 1er étage, alors que la fenêtre ouvrant sur la cave (espace auquel on accède également par une porte sur la portion de la façade occidentale encore visible) se trouve presque reléguée à un rez-de-chaussée; les encadrements des fenêtres sont tous en molasse appareillée apparente. La façade orientale du bâtiment, qui donne aujourd’hui sur rue, est commune à celle de la route d’Hermance 499; l’entier de cette façade ne put recevoir ses ouvertures qu’après 1851, quand la création de la route d’Hermance entraîna la destruction du four communal, bâtiment qui lui était contigu à l’est (déjà attesté en 1731). Le sommet du mur de la façade orientale, visible depuis la cour intérieure, avec sa reprise en béton, témoigne de la surélévation du bâtiment en 1923.
Malgré quelques transformations (de nouveaux percements, lucarnes, porte de cave rechargée au ciment), ce bâtiment possède des traces importantes de sa substance ancienne.