Recensement architectural du canton de Genève (RAC-2018). Chef de projet: Frédéric Python. Mandataires: Atelier Archiplein et Karina Queijo. Auteurs: Angela Durruthy Colas Bédat, Francis Jacquier, Karina Queijo, Bruno Santos, Marikit Taylor, Catherine Theiller. Evaluation patrimoniale: commission scientifique de suivi, 1er février 2019. © Office du patrimoine et des sites.
Hermance
Chemin des Fossés 17
Parcelle: 2155
Bâtiment GE: 28:146
EGID: 1018195
Hermance
Parcelle: 28:2155
Bâtiment GE: 28:515
EGID: 295072012
Valeur: Intéressant
Ancienne dépendance du domaine La Baronne cadastrée en 1876 pour le compte de la famille Mayor.
Le bâtiment se situe dans une grande parcelle aménagée à proximité de la maison de maître. Une cour gravillonnée ainsi qu’un jardin environnent le bâtiment où on y voit un bassin, une orangerie, une pièce d’eau, des serres et plusieurs annexes. De plan rectangulaire allongé, il est composé au rez-de-chaussée de six travées d’ouvertures, dont trois en forme d’arc surbaissé avec un encadrement en brique apparente, sur deux niveaux rythmés par la corniche d’étage surmontés d'un comble. Le tout au-dessus d’un soubassement en pierre de roche. A l’étage, une lucarne légèrement désaxée est percée sur le mur revêtu en bois. Deux pilastres d’angle en brique apparente reposant sur une base en saillie consolident les angles. Trois portes fenêtres vitrées avec encadrement en bois dont un pan de mur aveugle complètent la composition au nord-ouest. Adossé au mur muni d’une clôture, un petit appentis en bois lui a été accolé dans sa partie nord-ouest. La face ouest est complétée au rez-de-chaussée avec l’adjonction de plusieurs extensions qui péjorent la lecture du bâtiment dont un appentis, un second corps d’habitation (bâtiment no 348) au nord et une serre cadastrée en 1882 (bâtiment no 515) constituée d’un volume parallélépipèdique percé d’une porte en ferronnerie au sud, où à l’étage, une fenêtre aux contrevents blancs souligne l’axe du pignon. Ce bâtiment allongé, à façades crépies enduites de blanc et pourvues à l’étage d’un revêtement en bois est recouvert d'une toiture à deux pans. L’avant-toit lambrissé est supporté par des coyaux. La couverture est réalisée en tuiles plates dotée d’une lucarne et une imposante souche de cheminée.
Ce bâtiment possède, par sa valeur d’ancienneté, la qualité architecturale de sa composition (murs crépis, ornement classique, recourt à la brique, au bois et le soin porté aux matériaux) un intérêt patrimonial. La qualité du site, tant paysagère que par la valeur des bâtiments très bien conservés indique qu’il faut considérer ce domaine pour la valeur d’ensemble. A ce titre, il mérite d’être préservé.