Recensement architectural du canton de Genève (RAC-2018). Chef de projet: Frédéric Python. Mandataires: Atelier Archiplein et Karina Queijo. Auteurs: Angela Durruthy Colas Bédat, Francis Jacquier, Karina Queijo, Bruno Santos, Marikit Taylor, Catherine Theiller. Evaluation patrimoniale: commission scientifique de suivi, 1er février 2019. © Office du patrimoine et des sites.
Hermance
Rue du Nord 12
Parcelle: 776
Bâtiment GE: 28:27
EGID: 1018398
Hermance
Parcelle: 28:1212
Bâtiment GE: 28:487
EGID: 295071557
Valeur: Intéressant
Maison située dans le Bourg-Dessous d’Hermance. Son emplacement se trouve à cheval sur deux parcelles cadastrées en 1731: sa moitié sud correspond à une «maison et place» appartenant à Louise Collet, dont l’étendue se poursuivait vers le sud (partie orientale de l’actuelle rue du Nord 14); sa moitié nord, à une maison propriété de Louis Collet, dont l’étendue se poursuivait vers le nord (actuel chemin des Glerrets 15). En 1809, tous ces bâtiments sont signalés comme ne constituant plus qu’une seule maison appartenant aux frères Comte.
La maison est contiguë au sud et à l’ouest à la rue du Nord 14, et au nord au chemin des Glerrets 15. Elle est composée de deux corps de bâtiment (nos 27 et 487) formant un plan presque carré, s’élevant sur deux étages sur rez-de-chaussée (avec combles habitables pour le no 487), et couverts d’un toit à deux pans englobant également, au sud, le corps de bâtiment oriental de la rue du Nord 14. La maison ne comporte aucune façade sur rue: sa façade principale est celle orientale, longée par un petit passage pavé privé. La partie correspondant au corps de bâtiment sud (no 27) comporte un escalier extérieur menant à la porte d’entrée, au 1er étage; cet accès, ainsi que deux fenêtres à encadrement de molasse à arc surbaissé sont protégés par un large auvent. Sur la façade occidentale - quasi aveugle, hormis deux fenêtres au 2e étage et une troisième au niveau des combles -, deux pierres émergent en dessous du pignon actuel, laissant supposer que le bâtiment a été surélevé. En 1975, deux pressoirs étaient encore conservés (Bory 1975).
La maison n’a malheureusement pas pu faire l’objet d’une visite.