La commune de Collonge-Bellerive a une superficie de 610 hectares. Elle est composée essentiellement des villages de Collonge et de Vésenaz, ainsi que des hameaux de Saint-Maurice, de Bellerive et de la Repentance. D’abord appelée Collonges en 1153, elle changea de nom pour celui de Sancto-Mauricio en 1275, puis pour celui de Collonge-Bellerive en 1799.
Les habitants de la commune s’appellent les Collongeois ou Belleriviens.
Si l’on peut affirmer que l’église de Collonge existe au moins depuis 1153, date à laquelle elle a été mentionnée dans une bulle du Pape Eugène III, la paroisse, quant à elle, est certainement encore plus ancienne. Jusqu’à la Réforme, elle dépendait du prieuré de Saint-Jean-hors-les-Murs. C’est en 1536 que Berne prend possession du territoire de Collonge-Bellerive. Elle devient ensuite savoyarde après la conclusion du traité de Lausanne en 1564, puis française lorsque les troupes de la République envahissent la Savoie en 1792, et redevient sarde à nouveau en 1814. C’est le 16 mars 1816 que Collonge-Bellerive sera enfin rattachée définitivement à la Suisse et au canton de Genève par le traité de Turin conclu avec la Savoie.
Armoiries : « De gueules à la bande d’or chargée de trois trèfles de sinople ».
Ces armes sont celles de la famille de Plonjon, seigneurs de Bellerive. La seigneurie de Bellerive appartint à la famille Plonjon de 1565 à 1666. Celle-ci donna plusieurs magistrats à la République de Genève. Le syndic Louis Plonjon fut un des membres du parti des Eidguenots du temps de Berthelier.