Parce qu’elles offrent des emplois, des services, des logements, les villes attirent et regroupent une partie de plus en plus importante de la population mondiale. De tout temps les villes ont été des lieux d’ingéniosité, face à cette attractivité, les villes doivent se réinventer et devenir plus intelligentes.
Le canton de Genève n’est pas en reste et connaît un développement territorial exceptionnel. Ce développement n’est acceptable que s’il économise la ressource du sol en préservant notre zone agricole et naturelle. À cette approche de sobriété territoriale, s’ajoutent les préoccupations d’amélioration de la qualité de l’air et de l’eau, de transition énergétique, d’urgence climatique, de protection de la biodiversité, d’accessibilité à des espaces verts et publics, de transports publics efficaces, de mixité sociale, de santé publique, d’économie circulaire et de participation citoyenne. Une attention particulière doit être portée sur ces questions si l’on souhaite que les actuels et futurs quartiers de Genève soient des lieux de vie de qualité.
La smart city genevoise est basée sur trois axes forts : un développement qui soit durable, un territoire qui innove, tout en préservant la meilleure qualité de vie possible. Toutes les bonnes idées qui respectent ces principes doivent être valorisées et produire des effets. De nombreux acteurs mènent d’ailleurs des projets innovants qui bousculent nos habitudes. Il serait regrettable de ne pas leur donner cette visibilité utile à toute prise de conscience. La démarche smart city réinterrogera très probablement certaines pratiques qu’il conviendra d’adapter. La ville intelligente en tant que mouvement participatif, économique et politique est ce lieu de rencontre et de transformation qui permettra d’affronter les défis locaux et mondiaux de ce siècle.