La pollution de l’air nuit à la santé en jouant un rôle dans le développement de plusieurs maladies sévères.
Elle peut notamment entraîner une diminution de la fonction pulmonaire, ainsi que l’apparition d’affections respiratoires et de problèmes cardiovasculaires.
Elle est également considérée comme cancérigène par l'organisation mondiale de la santé (OMS) compte tenu de son implication dans le développement du cancer du poumon.
La sensibilité aux polluants dépend de leurs concentrations et de la durée d’exposition, mais aussi de l’état physiologique des personnes exposées.
Une étude de l'Office fédéral du développement territorial (ARE) actualisée en 2015 indique que la pollution de l'air, et notamment les PM10, provoque 2'200 décès prématurés par an en Suisse.
Dès lors, une réduction, même faible, des concentrations des polluants de l'air a des effets bénéfiques sur la santé et sur le taux de mortalité général de la population.
Pollution chronique
C'est notamment une exposition régulière à la pollution de l’air qui a un impact important sur la santé. C’est pourquoi les efforts des autorités ciblent avant tout la pollution ambiante en déployant des mesures de long terme permettant d'agir à la source des polluants avec l'objectif de réduire durablement les concentrations de ces derniers.
Pic de pollution
Par ailleurs, une exposition à des taux élevés de pollution sur une courte période peut également entraîner des conséquences dommageables, notamment pour les personnes les plus fragiles.
Réduire les risques d'atteinte à la santé en cas de pic de pollution.
Respirer un air plus sain
Découvrez quelques bonnes pratiques pour respirer moins de polluants et éviter d'en émettre dans l'air