La zone bâtie représente environ 30 % du territoire cantonal et tend à s’étendre. Cette situation fragilise notre biodiversité ainsi que les services qu'elle nous rend. A l'heure de la transition écologique, une part de la solution est à notre porte : on sait aujourd'hui que les territoires urbanisés peuvent accueillir une grande diversité d'animaux et des plantes sauvages – pas moins de 273 espèces caractérisent la faune urbaine de Genève, avec un cinquième d'entre elles menacées.
Les poches de nature à multiplier renforcent notre infrastructure écologique car elles jouent un rôle de liaison prolongeant jusqu'en ville l'action des corridors biologiques régionaux vitaux pour la faune et la flore.
Il est donc essentiel d'intégrer la Nature en ville à chaque échelle, depuis la planification de l'aménagement du territoire jusqu'aux réalisations concrètes dans les quartiers, les jardins ou sur les balcons. Car la nature a simplement besoin qu'on lui ménage de la place pour contribuer à enrichir l'espace urbain et offrir ses bienfaits à la population.
Inviter la nature à notre porte
Pour favoriser la biodiversité et à améliorer le cadre de vie dans l’espace urbain, le Canton de Genève conduit le Programme Nature en ville. Celui-ci vise à multiplier les milieux favorables à la flore et la faune indigènes en encourageant les projets portés par une multitude d'acteurs - collectivités, association, entreprises, etc. - engagés. Son programme de subventions ainsi que le Concours Nature en ville sont des exemples d'actions menées par le canton pour donner un coup de pouce à la création de nouveaux sites et contribuer à la convivialité de notre habitat.
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Densité excessive de ruches et impacts pour la biodiversité
Des éléments probants indiquent qu'une densité excessive de ruches, comme on peut déjà l'observer dans le canton de Genève, entraîne une menace pour les espèces sauvages d'abeilles, par un effet de compétition alimentaire mais aussi en favorisant la transmission de maladies contagieuses aux espèces indigènes.
Or la préservation des abeilles sauvages constitue une priorité pour la biodiversité. Un nombre important d'entre elles est aujourd'hui en danger en Suisse (contrairement à l'abeille des ruches) alors qu'elles sont les véritables championnes de la pollinisation.