Or les liens entre nos besoins vitaux et la biodiversité sont aujourd’hui de mieux en mieux documentés, grâce aux recherches menées autour de la notion de services écosystémiques. On peut ainsi citer les produits tangibles tirés des écosystèmes - produits alimentaires, eau potable, matériaux, médicaments - les services de régulation – climat, absorption des inondations, pollinisation – mais aussi des apports non-matériels, comme la valeur paysagère, le ressourcement, le calme, etc.
Les bénéfices que la biodiversité dispense sont précieux, souvent vitaux. Il est donc essentiel de favoriser la biodiversité à chaque échelle, depuis la planification de l'aménagement du territoire jusqu'aux réalisations concrètes dans les quartiers ou les jardins.
Grâce à la présence du lac et celle des forêts, les écosystèmes naturels occupent à Genève un peu plus du quart du territoire cantonal, dont 2.7% sont constitués d'aires protégées. Près de 20'000 espèces animales - essentiellement des invertébrés - et 1'250 plantes sauvages ont été inventoriées dans le canton. Celles-ci incluent des espèces importantes en termes de conservation : Genève n'héberge pas moins de 37 espèces d'orchidées ainsi que des animaux très menacés à l'échelle de la Suisse, comme la Chouette chevêche, le Lièvre, la Cistude (une tortue aquatique) ou l'Hespérie du cirse (un papillon). |