La mobilité électrique
Il s'agit des moyens de transport individuels à 2 ou 4 roues qui se rechargent sur le réseau électrique à l’aide d’une « prise » : les voitures électriques (parfois avec prolongateur d’autonomie) et les véhicules hybrides rechargeables. Pour les deux roues, il s'agit notamment des scooters et des motos électriques. Les vélos à assistance électrique constituent une catégorie particulière.
Rouler avec un véhicule électrique, est-ce vraiment plus favorable à l'environnement ?
Oui, un véhicule en mode électrique ne fait pratiquement pas de bruit à moins de 35km/h et n’émet pas de polluants dangereux pour la santé comme les particules fines (PM10) ou les oxydes d’azote (NOX) liés à la combustion. En ce qui concerne les particules fines liées à l’abrasion des freins, le système de freinage avec récupération d’énergie utilisé sur toutes les voitures électriques diminue drastiquement les frottements et donc les émissions de ce type de polluant.
On dit que les batteries sont très polluantes, est-ce vrai ?
Elles sont de la même nature que les batteries de nos téléphones. Contrairement à ces dernières, elles peuvent être utilisées pour d’autres applications qui leur apportent une seconde vie, avant leur recyclage proprement dit.
La production des batteries est assez gourmande en énergie. Lorsque celle-ci est d'origine non renouvelable, l’impact environnemental s’en ressent. Toutefois si on analyse le cycle de vie complet, le bilan reste très en faveur du véhicule électrique lorsqu’on le recharge avec de l’électricité issue de sources renouvelables, comme c'est le cas à Genève.