Questions-réponses sur le PLQ Acacias 1

La surface du périmètre du plan localisé de quartier (PLQ) Acacias 1 est de 157'000 m2. A titre comparatif, le quartier de Saint-Jean a une surface similaire. 

88% des surfaces à bâtir sont aux mains de la Fondation Praille-Acacias-Vernets, ce qui permet une bonne maîtrise du développement urbain et des espaces publics en posant notamment des conditions aux constructeurs qui répondent à l'intérêt public (aménagement d’équipements publics, cohérence d'ensemble, organisation de concours d'architecture, programmation des rez-de-chaussée, construction de logement social, etc.). 12% des surfaces à bâtir sont la propriété de la Caisse de pension de l’État de Genève (CPEG).

Une attention toute particulière a été portée à l’équilibre entre les surfaces bâties et celles non bâties. Ainsi, le projet prévoit que 2/3 de la surface du nouveau quartier des Acacias seront occupés par des espaces verts et de voirie, accessibles à toutes et tous : rivières et berges accessibles, place centrale, rues piétonnes et cœurs d’îlots végétalisés. A relever que la nouvelle place centrale des Acacias deviendra la 2^e plus grande place piétonne du centre-ville, devançant celle de Carouge.

Oui. Depuis 2015, de nombreuses séances d'information, de consultation et des ateliers de travail ont été organisés avec les représentants des propriétaires et superficiaires des quartiers et alentours. Un atelier de concertation a réuni le 22 novembre 2016 les représentants des propriétaires et superficiaires, ceux de la société civile et des fondations de droit public. Des ateliers consacrés aux usages dans les futurs espaces ouverts du quartier ont également eu lieu entre novembre 2021 et mars 2022 avec la maison de quartier des Acacias et plusieurs associations et collectifs d'habitants qui se sont penchés sur le projet de charte des espaces ouverts qui accompagne le PLQ. Les deux enquêtes publiques de 2021 et 2022 représentent des moments importants de consultation de la population. La première enquête publique a conduit à une modification importante du projet qui s'est appuyée sur les observations reçues.

En tout, 2’230 nouveaux logements sont prévus dans le nouveau quartier des Acacias pour accueillir quelque 6'500 personnes, toutes générations confondues.

Oui, car selon la loi, a minima, 62% de tous les logements du quartier seront des logements d'utilité publique (LUP). 38% de ces LUP seront des habitations mixtes (HM) ou des habitations à loyer modéré (HLM) et 24% seront des habitations bon marché (HBM). Parmi les 38% de logements qui ne seront pas des LUP, environ 12% pourront être affectés à la propriété par étage (PPE).

On ne souhaite pas faire du quartier une simple concentration de logements mais un lieu de vie à part entière. Les commerces y contribuent. 30% des surfaces commerciales prévues sont des surfaces existantes et maintenues afin d’assurer une continuité du tissu économique existant.

Les différences de hauteurs des bâtiments n'ont pas de rapport avec les catégories de logements proposés qui sont régies par la loi générale sur les zones de développement. Tous les immeubles sont locatifs. Chaque programme immobilier doit contenir les catégories de logement prévues par la loi, à savoir 62 % de LUP, dont 38% seront des habitations mixtes ou des habitations à loyer modéré (HLM) et 24% de HBM.

Non. En fonction de la course du soleil les ombres des tours « balaient » le quartier tout au long de la journée. Un même lieu ne sera impacté que momentanément et retrouvera le soleil le restant de la journée.

Non. Le trafic sur cet axe est amené à baisser fortement ces prochaines années pour répondre aux objectifs de mobilité du plan climat cantonal 2030. Concrètement, l'aménagement de la route qui longe le quartier des Acacias va être modifié. Des voies de circulation seront supprimées et remplacées par des voies de mobilité douce et de larges surfaces plantées d'arbres.

Les véhicules de livraison, d'intervention, de levée des déchets, de déménagements, et autres véhicules de services, ainsi que les véhicules pour les personnes à mobilités réduites sont autorisés à accéder au quartier.

La transformation du quartier va générer des chantiers d'une certaine importance. Toutefois, ceux-ci se feront sur un temps long ce qui évitera une concentration des chantiers. Des mesures de circulation ad hoc seront mises en place pour assurer le bon fonctionnement du réseau.

Rapporté au nombre de logement, ce chiffre donne un taux d’une place pour 4 appartements, ce qui est très en dessous des proportions habituelles. L’idée n’est pas d’interdire l’usage de véhicules motorisés mais d’en limiter la circulation à l’intérieur du quartier et d'inciter à privilégier les transports publics et la mobilité douce. L’accès au parking centralisé se fera exclusivement depuis la route des Jeunes, sans impact sur le quartier.

Si par infrastructures extérieures on entend des espaces et installations tels que aires de jeux, parc autour de la rivière, place publique, etc., alors elles seront effectivement accessibles aux résident.e.s des quartiers adjacents. De la même manière, les habitant.e.s du nouveau quartier des Acacias pourront aussi profiter des infrastructures publiques de ces quartiers.

La crèche pourra accueillir jusqu’à 100 enfants.

L'école prévue permet d'accueillir jusqu'à 480 enfants du primaire répartis dans 20 à 24 classes, couvrant ainsi les besoins du plan de quartier. De plus, deux autres écoles sont prévues dans les quartiers voisins, répondant à d'autres développements (Les Vernets, Acacias 2).

Actuellement il n’a pas été jugé nécessaire de bâtir un cycle supplémentaire. Il est prévu que les élèves se rendent dans les cycles les plus proches, comme c'est le cas dans de nombreux autres quartiers du centre-ville. 

Un espace de quartier est prévu. Il viendra compléter la maison de quartier située sur la route des Acacias. Les projets des aménagements extérieurs qui seront développés par la Ville intégreront des infrastructures pour les enfants et les jeunes. En plus, les constructeurs pourront développer d'autres espaces de jeux pour les habitants des immeubles. A moins de 500 mètres de la place centrale, se trouvent les infrastructures sportives des Vernets et de la Queue d’Arve.

Les seniors trouveront une offre de logements adaptée à leurs besoins. Par ailleurs, la construction d'un EMS et d’un immeuble avec encadrement pour personnes âgées (IEPA) est prévue. Enfin, comme tous les habitants, ils bénéficieront de l'excellente desserte en transports publics et des avantages d’un quartier piétonnier, des nombreuses opportunités de promenades en plein air et de l’offre en cafés ou lieux de rencontre.

Les personnes à mobilité réduite, au bénéfice d’une carte de parcage pourront accéder au quartier avec leur véhicule ou y être transportées.

Le quartier comprendra de nombreux espaces végétalisés. Le parc linéaire de la Drize traversera les Acacias et le jardin Ternier sera aménagé en parc public. Dans les quartiers voisins, à quelques minutes à pied seulement, d'autres parcs et espaces publics pourront satisfaire les riverains, comme le parc des Acacias, la future Esplanade des Vernets, le parc et promenade longeant l'Aire, ou encore les berges de l’Arve réaménagées ainsi que le Bois de la Bâtie.

Ce quartier ambitionne de répondre aux objectifs d'un éco-quartier. A ce stade du PLQ, il est déjà prévu une rivière remise à ciel ouvert accompagnée d'un parc, une gestion des eaux de pluie dans les espaces extérieurs et en toiture des immeubles, des espaces publics sans voitures, l'approvisionnement par des énergies renouvelables (notamment CAD GeniLac et énergie solaire). Dans le cadre de la mise en œuvre d'autres exigences fixées pour répondre aux enjeux climatiques et environnementaux tel que notamment l'utilisation de matériaux de construction durables.

Oui. Au moins 340 arbres vont être plantés dans le nouveau quartier. Grâce aux aménagements et à la végétalisation prévus, la canopée couvrira au minimum 21% du quartier, contre seulement 2% aujourd’hui.

Oui, bien sûr. Elle est remise à ciel ouvert à cet effet. La quantité d’eau variera naturellement et l’eau de pluie captée sur les toits et dans les espaces publics contribuera à alimenter le débit de la rivière. Certaines berges seront en pente et plus sauvages, alors que d’autres seront aménagées avec des sols plats et accessibles aux habitants et aux passants.