Ecusson de la République et du canton de Genève


REPUBLIQUE
ET CANTON
DE GENEVE

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6. Conséquences

Immédiatement après les événements du 12 décembre, les cantons alliés de Genève s'empressent d'écrire au Conseil de la ville pour exprimer leur indignation et leur colère face à la trahison du duc de Savoie et promettre leur aide militaire à la cité encore menacée par les troupes savoyardes demeurées aux alentours.

 

AEG, P.H. 2288

1. Lettre du Conseil de la ville de Berne du 15 décembre 1602. Tout en se félicitant de l'heureuse issue de l'attaque du 12 décembre et rappelant leur «mutuelle alliance» les Bernois recommandent vivement aux Genevois de «surveiller de plus en plus et prendre garde à votre tuition et deffence, spécialement de sonder par espion diligemment l'intention de l'ennemy…» (AEG, P.H. 2288)

 

2. Lettre des députés des villes réformées de Berne, Zurich, Bâle et Schaffhouse depuis la diète tenue à Aarau le 20 janvier 1603. Zurich et Berne, soucieux de préserver la situation d'équilibre confessionnel de la Confédération et tenus par leur engagement de 1584, font part de leur décision d'envoyer 1000 hommes pour protéger leurs combourgeois. Ces troupes, promptement rassemblées, arriveront à Genève dès le 4 février 1603 (AEG, P.H. 2301). [Non reproduit]

La tentative déloyale - «le pernicieux dessein», ainsi que le décrit le Conseil de Genève dans ses lettres aux gouverneurs des provinces limitrophes - du duc de Savoie Charles-Emmanuel contre la ville, entreprise sans déclaration de guerre préalable, et son échec déshonorant eurent un retentissement dans toute l'Europe.

Le roi de France Henri IV, qui souhaitait garantir l'indépendance de Genève et ne pas rompre la trêve instaurée dans la région par le Traité de Lyon de 1601, écrit aux autorités genevoises le 8 janvier 1603.


AEG, P.H. 1896
3. Lettre d'Henri IV à ses
«tres chers et bons amis les sindicq et Conseil de la Ville de Genève» pour les féliciter d'avoir déjoué l'offensive du duc de Savoie et les assurer de son aide en cas de nouvelle attaque: «Je vous diray que sy ledit duc vous assiège à force ouverte ou autrement, je vous promets d'employer toute ma puissance et sy besoin est, je n'espargneray ma propre personne pour vous défendre et secourir contre luy […]» (AEG, P.H. 1896)

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