A partir de 1775, les registres de baptêmes et de mariages conservés aux AEG, provenant de la Chancellerie, toujours constitués par paroisses, se présentent sous forme de formules imprimées, remplies ou copiées par un laïc - du moins la signature du pasteur ne s'y trouve pas. Cette innovation fait suite à une décision du Petit Conseil de 1774 visant à constituer des doubles à des fins administratives, tenus par un fonctionnaire chargé de vérifier l'exactitude et la concordance des écritures et même de les compléter en cas de nécessité par ses propres investigations.
L'exemplaire présenté ici est le premier registre de baptêmes (et de naissances) de la paroisse de Saint-Pierre tenu selon ce nouveau système (AEG, E.C. Saint-Pierre, B.M. 18)