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Archives

Les sources indirectes

Les registres paroissiaux et les registres d’état civil peuvent se révéler lacunaires et il faut alors consulter d'autres séries d’archives susceptibles de combler les trous, d'étoffer les informations et de vérifier certaines données.

Notaires :

Les minutes de notaires peuvent contenir des contrats de mariage et des testaments. On y trouvera aussi diverses transactions (achats et ventes de biens, contrats d'apprentissage, etc.) Ils peuvent confirmer des filiations, mais ne donnent pas l'état de la famille.

Il existe des répertoires nominatifs des actes notariés pour les minutes des « notaires latins » et ceux des XVIIe et XVIIIe siècles, mais ils sont incomplets. Ces répertoires sont consultables dans la salle de lecture de l'Ancien Arsenal.

Juridictions civiles :

Les jugements des juridictions civiles renferment des homologations de testaments, des tutelles, des actes d'émancipation, des jugements de divorce, etc.

Consistoire et Compagnie des pasteurs :

Les procès-verbaux des séances du Consistoire ou de la Compagnie des pasteurs peuvent également contenir des renseignements utiles, notamment sur les questions de mœurs (178 registres numérisés - Rechercher "documents numérisés"  puis sélectionner "Eglise").

Titres et droits :

Les grosses de reconnaissances de biens ou les terriers médiévaux et d'Ancien Régime permettent de suppléer à la défaillance des registres paroissiaux en établissant les filiations manquantes, mais leur consultation requiert certaines connaissances en paléographie et diplomatique.

Cadastre, Registre foncier :

Les registres du cadastre et du registre foncier fournissent des renseignements sur les propriétaires fonciers.

Recensements :

Les séries de recensements (1794-1797-1806-1816-1822-1828-1834-1843) donnent le nom, l'âge et bien sûr le lieu d'habitation du chef de famille ainsi que des personnes vivant avec lui.

Après 1848, les recensements deviennent fédéraux.

Sous la cote « Recensement », on trouve aussi les bulletins de ménage (donnant le même genre de renseignements) de 1882 jusqu’à la création du Bureau du contrôle de l’habitant en 1939. Dès 1939, le fichier central de la population remplace les registres de la population et les recensements des personnes majeures. Il est composé de trois tranches chronologiques 1939-1949, 1950-1969 et 1970-1975. Il est à noter que ces documents peuvent contenir des données personnelles sensibles non communicables. 

Passeports :

Les registres et fiches des passeports sont très utiles pour ceux qui recherchent des indications sur les voyages ou l'émigration. Ces registres sont classés sous la cote « Chancellerie Ab », pour la période allant du 21 avril 1814 au 5 décembre 1910. Les répertoires sont numérisés (cote Chancellerie Ab rép. 1).

Étrangers :

Les séries « Étrangers » regroupent des registres et dossiers émanant du service du Contrôle de l'habitant : permis de séjour, d'établissement, expulsions (1864-1943), etc.

Un répertoire sur fiches couvrant tout le XIXe siècle a été établi. De 1896 à 1929, des répertoires existent également sous la forme de registres.

Bourgeoisie, naturalisations :

Le « Registre unique de tous les citoyens » (AEG Bourgeoisie A 15, consultable en ligne) constitue l’une des sources essentielles du droit de cité des Genevois. La Révolution genevoise de 1792 abolit toutes les différences entre citoyens, bourgeois, natifs, habitants de la ville et sujets de la campagne. Ainsi, l’Édit du 12 décembre 1792 accorde la citoyenneté genevoise à toutes ces catégories de personnes, ainsi qu’aux domiciliés, à condition qu’ils fussent nés de père protestant. Cette disposition ayant été sanctionnée par la Constitution genevoise du 5 février 1794, tous les citoyens, anciens et nouveaux, doivent se faire inscrire dans un registre unique, qui remplace les anciens livres de bourgeoisie et livres d’habitation et constitue donc la base du droit de cité de toutes les familles implantées à Genève et dans les anciens mandements avant 1794.

La série « Bourgeoisie D » contient les registres de naturalisation dans le canton de Genève de 1891 à 1947. Il existe une publication cumulative de toutes les accessions à la bourgeoisie de 1339 à 1792, éditée sous le titre Le livre des bourgeois de l’ancienne République de Genève (voir la bibliographie). Un exemplaire corrigé et pourvu de renvois aux registres du Conseil est à disposition en salle de lecture.

Le recueil authentique et chronologique des lois (AEG BA 19) contenait jusqu'en 1934 les listes annuelles des personnes naturalisées.

Militaire :

Les registres de matricules militaires peuvent fournir des renseignements complémentaires sur la population mâle du canton.

Archives privées :

Les archives privées conservées aux AEG peuvent aussi se révéler des mines de renseignements pour le généalogiste. On y trouve par exemple des titres de noblesse, qui, à défaut de fournir beaucoup d’indications généalogiques, donnent du moins un éclairage sur la condition sociale des familles.

Les archives de l'Académie de Genève (1559-1878) et les rôles d'étudiants :

Sven et Suzanne Stelling-Michaud ont publié de nombreux ouvrages de référence, en particulier sur l'histoire des universités européennes, dont Le livre du recteur de l'Académie de Genève, en 6 volumes, avec des notices biographiques très documentées sur les étudiants de l’université de Genève entre 1559 et 1878. Une partie de ces ouvrages est consultable en ligne et aux AEG.

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