
LA SOCIÉTÉ D’HISTOIRE ET D’ARCHÉOLOGIE DE GENÈVE
a le plaisir de vous inviter à une visite de l'exposition
À coeur et à cri : Louis Dumur, un enfant des Tranchées
par Mme Françoise DUBOSSON et M. François JACOB,
commissaires scientifiques de l'exposition
Jeudi 22 novembre 2018
à 18h30
1, rue de l’Hôtel-de-Ville
Ancien Arsenal
Entrée libre
Louis Dumur (1863-1933) est un enfant de Genève. Certes, il a surtout vécu à Paris où il fut, pendant plus de trente ans, le directeur littéraire du Mercure de France. Mais son inspiration est d'abord genevoise. On la retrouve dans la fameuse « trilogie » constituée des Trois demoiselles du père Maire, du Centenaire de Jean-Jacques et de L'École du dimanche, où il fait revivre la Genève de la fin du XIXe siècle. On la trouve également dans les controverses qui ont alimenté son rapport à Genève : controverses religieuses bien sûr, mais également politiques, avec, en coeur de cible, l'épineuse question de la neutralité helvétique.
L'exposition proposée aux Archives d'État de Genève se propose, à partir de documents d'archives récemment mis au jour, de faire le point, grâce à Louis Dumur, sur ce que signifie véritablement, en ce début de vingtième siècle, être genevois.
Françoise Dubosson, enseignante à la Haute École de gestion de Genève, s'est intéressée à quelques personnalités genevoises de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, telles que Henry Dunant ou Gustave Ador, dont elle a contribué à publier la correspondance (Gustave Ador, Lettres à sa fille Germaine et à son gendre Frédéric Barbey, 1889-1928, 3 vol., Slatkine, 2009).
François Jacob, auteur de plusieurs ouvrages sur le XVIIIe siècle et ancien conservateur de l'Institut et Musée Voltaire, est à l'origine de la réédition de plusieurs textes de Louis Dumur et a parallèlement écrit une adaptation théâtrale d'Un estomac d'Autriche, qui sera créée à l'automne 2019.
Toute personne que le sujet intéresse est cordialement invitée.
Louis Dumur à la fenêtre du train le menant à Lausanne (Archives cantonales vaudoises, Fonds Famille Dumur, PP 538/186, Olivier Rubin, photographe, 2018)