Ecusson de la République et du canton de Genève


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4. Vieux-Collège et Versoix

Le cul-de-sac de la rue du Vieux-Collège

Avant de s’étendre de la place de la Madeleine à la rue d’Italie, la rue du Vieux-Collège n’était qu’une impasse partant de la rue Verdaine et aboutissant à un talus. En 1777, les autorités genevoises confient au maître maçon Pierre-David Matthey la tâche de «relier cette impasse à la rue des Casemates, ceci dans le but de faciliter les communications entre le haut et le bas de la ville» (AEG, R.C. 278, p. 211 [Communication de l’Inventaire des monuments d’art et d’histoire du canton de Genève]).

1. Plan de Genève et photo actuels montrant où se situait l’impasse de la rue du Vieux-Collège avec l’escalier qui a été réalisé à l’époque. [Non reproduit]

2. Projet non réalisé avec un pont passant au-dessus de la rue du Vieux-Collège (AEG, Travaux B 4.18). [Non reproduit]

3. Projet réalisé avec un escalier menant à la rue du Vieux-Collège (AEG, Travaux B 4.17). [Non reproduit]
 

La Ville de Versoix

C’est sous l’impulsion du duc de Choiseul, secrétaire d’Etat aux Affaires de la guerre, que prend forme le projet de construire une ville à Versoix, alors seul port du Pays de Gex sur le Léman. Le but est commercial: offrir une ville de commerce susceptible de servir d’alternative à Genève pour les marchands français, mais aussi : assurer au roi le contrôle de la seule route reliant Genève à ses alliés suisses.

Un premier plan de la ville est dressé par l’ingénieur Pierre Joseph Bourcet et les travaux débutent en 1768. En 1770, la disgrâce du duc est prononcée et les travaux s’arrêtent. En 1774, Nicolas Céard, mandaté par l’inspecteur général des Ponts et Chaussées Jean Querret, dessine un autre projet deux fois moins étendu que le précédent (le plan est néanmoins signé par Jean Querret). La ville ne devrait cette fois-ci abriter que 10 ou 12 mille habitants.

La construction de la ville est réactivée de 1776 à 1777. On commence notamment à tracer l’enceinte et l’alignement des rues suivant le plan de Céard. Faute d’argent et de soutien politique, le projet finira par s’enliser. Outre le port, la réalisation la plus importante du projet sera celle du canal destiné à conduire les eaux de la Versoix au sommet de la ville.
 

AEG, P.P. 143

4. Copie du plan de Nicolas Céard avec les parcelles acquises à l’époque par le roi de France (AEG, P.P. 143)

5. On peut noter que le tracé de l’enceinte et des rues selon le plan de Bourcet a laissé une empreinte encore bien visible dans la topographie d’aujourd’hui. [Non reproduit]​

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