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25. La liaison ferroviaire Cornavin - Eaux-Vives - Annemasse

La seconde moitié du 19e siècle voit la plupart des pays européens se doter de lignes de chemins de fer. Genève, située au cœur d’axes importants tels que Paris-Milan, se doit d’assumer son rôle de «plaque tournante». En 1858, lors de la construction de la ligne de chemin de fer Lyon-Genève et de son prolongement sur Lausanne, on parlait déjà d’une liaison ferroviaire avec la Savoie.

Mais ce n’est qu’avec la convention du 7 mai 1912 entre la Confédération suisse et le canton de Genève que le projet prend réellement corps. Les CFF s’engagent à prendre en charge la construction de la ligne de raccordement de la gare des Eaux-Vives à la gare Cornavin. Ils contribueront, avec la Confédération et le canton, chacun pour un tiers, aux dépenses occasionnées. La Première Guerre mondiale empêche la réalisation de la ligne. Il faudra attendre 1941 pour que commence la mise en chantier du tronçon Cornavin-La Praille.

En 2000, le Conseil d’Etat genevois demande formellement à la Confédération l’achèvement du raccordement de la gare des Eaux-Vives à la gare Cornavin. En août 2002, la signature d’un protocole d’accord entre la Confédération, le Canton de Genève et les CFF réactualise la convention de 1912. Aujourd’hui, outre le raccordement des réseaux ferroviaires internationaux, la liaison CEVA (Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse) a pour objectif d’assurer une meilleure attractivité au canton et à sa région et de résoudre une partie des problèmes de trafic en la connectant aux autres moyens de transports publics.

1. Plan de la compagnie genevoise des tramways électriques (lignes de banlieue) utilisé pour montrer les voies de chemins de fer déjà existantes et le projet de raccordement des gares de Cornavin et des Eaux-Vives. En rouge, les lignes françaises, et en bleu, les lignes suisses. A noter, à gauche (Echenevex), le projet de la ligne de la Faucille qui ne verra jamais le jour (AEG, Chemins de fer B 7). [Non reproduit]

2. Plan d’ensemble de l’avant-projet de raccordement des gares de Cornavin et des Eaux-Vives, annexé à la convention de 1912. Les pointillés indiquent que la ligne est souterraine (AEG, Chemins de fer B 6). [Non reproduit]


AEG, Chemins de fer B 6

3. Plan de situation de l’avant-projet de raccordement des gares de Cornavin et des Eaux-Vives, annexé à la convention de 1912. Le plan déroulé mesurant environ dix mètres, nous ne vous en présentons que le tronçon allant du Bachet-de-Pesay à la gare des Eaux-Vives. Le trajet a été reproduit sur un plan actuel de Genève (AEG, Chemins de fer B 6)

4. Dépliant conçu et réalisé en 2003 par l’ancien Département de l’aménagement, de l’équipement et du logement, avec l’actuel tracé de liaison Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA). [Non reproduit]

5. Détail du Grand plan de Genève et sa banlieue par Adrien Piccioni, datant de 1915 environ. Le géomètre transcrit sur son plan les projets de raccordement des gares des Eaux-Vives et de Cornavin, avec notamment celui de l’ingénieur Louis Favre, qui préconise la construction d’une nouvelle gare à rebroussement à Beaulieu. On remarquera également le raccordement avec un port de commerce au bord de l’Arve (BPU). [Non reproduit]

AEG, Chemins de fer B 6

6. Convention du 7 mai 1912 entre la Confédération suisse et le Canton de Genève (AEG, Chemins de fer B 6)

7. Profil en long de l’avant-projet de raccordement des gares de Cornavin et des Eaux-Vives, annexé à la convention de 1912. Tronçon entre la gare de Carouge et la gare des Eaux-Vives. Les emplacements numérotés 1, 2, et 3, figurant sur le profil en long, sont reportés sur le plan de situation au-dessous (AEG, Chemins de fer B 6). [Non reproduit]

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