Considérant que le patrimoine à préserver est composé par la Haute-Ville, les abords de la rade et les parcs, ce plan d’ensemble propose la reconstruction et l’assainissement de tout le quartier des Eaux-Vives. La Maison royale, ainsi que le square de Montchoisy réalisé par Maurice Braillard en 1927, passent à la trappe. Ce projet, élaboré par la Commission d’étude pour le développement de Genève en 1948, est prévu en plusieurs phases, de 1950 à 2050.
Les barres d’immeubles, de la route de Frontenex jusqu’au quai Gustave-Ador, s’échelonnent suivant la pente avec des gabarits allant de huit à cinq niveaux, dégageant ainsi des vues sur le lac et le Jura. Le centre du quartier est occupé par les écoles, les salles de gymnastique et le centre civique, considérés comme les équipements fondateurs d’une vie de quartier. A partir de là, un large mail planté d’arbres descend jusqu’au bord du lac. Hormis quelques immeubles construits le long de la route de Frontenex, ce projet n’aura, par la suite, que peu d’incidence sur la reconstruction partielle du quartier des Eaux-Vives (Archives du DCTI).