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10. Le monument de la Réformation d'Edmond Fatio, 1908

Il faut attendre 1864 et l'édification du «Calvinium» - la Salle de la Réformation - pour que soit réalisé le premier monument à la mémoire de Jean Calvin, «lui qui ne voulut pas même que l'on plaçât une pierre sur sa tombe».

En 1904, un comité provisoire et confidentiel se crée, composé d'Auguste Chantre, professeur de théologie, de Charles Borgeaud, professeur d'histoire et de droit et du sculpteur Maurice Reymond. Ce comité souhaite l'édification d'un monument «à Calvin, à la Réforme et à Servet» à l'occasion des 400 ans de la naissance de Jean Calvin. Il décide d'emblée de placer le programme sur le plan historique, pour éviter les «fondrières» confessionnelles ou dogmatiques, et travaille déjà sur un monument de type adossé.

En 1906, l'Association du Monument de la Réformation (AMR) se présente au public et commence aussitôt le recrutement de membres et la collecte de fonds, à un niveau international. L'année suivante, après de nombreuses tergiversations, l'emplacement de l'ancien jardin botanique est arrêté et l'organisation d'un concours international décidée.

En 1908, le projet lauréat est «Le Mur» par A. Laverrière et J. Taillens, pour ses qualités architecturales.

En 1909, un second concours, ouvert aux meilleurs sculpteurs du premier, choisit les artistes chargés de réaliser les figures du monument: H. Bouchard et P. Landowski. Ils travailleront sous l'étroite direction de Charles Borgeaud.

Le 7 juillet 1917, le Mur des Réformateurs est remis à la Ville de Genève.
 

CIG, Rec Est 444/2

1. Le projet «Post Tenebras Lux» de l'architecte Edmond Fatio est présenté au concours de 1908, où il remporte l'un des sept 3e prix ex-aequo. Cette aquarelle montre l'arrivée du Mayflower, le vaisseau qui amène les pèlerins anglais en Nouvelle-Angleterre, en 1620. Si l'idée du jardin historique est appréciée, l'architecte et historien de l'art Camille Martin regrette que «par l'éparpillement de toutes ces oeuvres dans une grande partie de la promenade des Bastions, le projet architectural proprement dit manque du caractère d'unité qui se retrouve dans d'autres projets» (photographie, détail, BPU-CIG, Rec Est 444/2)

2. Le Mur tel qu'il a été construit, carte postale. [Non reproduit]

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