Extrait de la lettre de l’archiprêtre Athanase Pétroff au Grand procureur du Saint-Synode à Saint-Pétersbourg, 18 septembre 1866:
«Une énorme affluence du peuple, orthodoxe et hétérodoxe, représentants de toutes les confessions, a rempli l’église jusqu’au dernier recoin […] Après le service, plus de 150 personnes ont assisté au déjeuner que j’avais préparé dans ma maison où différents toasts ont été prononcés […]»
(Archives historiques d’État de Russie, Saint-Pétersbourg, F. 797. Inv. 31. D. 330, p. 77a-77b).
Extrait de la note de l’ambassadeur Alexandre Ozeroff au ministre des Affaires étrangères, le prince Alexandre Gortchakoff:
«J’ai prononcé plusieurs mots de remerciements et de sympathie à la Suisse et à la République de Genève. Ici, je me suis permis de me souvenir de la vérité politique que vous, Votre Grâce, aviez prononcée avec tant d’éloquence et de feu sur le fait que la relation et l’amitié entre les nations ne sont significatives et fortes que lorsqu’elles ne sont pas fondées sur des desseins cupides. Ce sont bien ces paroles […], certainement, que tous ceux qui étaient présents ont beaucoup applaudies.»
(Archives de la politique extérieure de l’Empire russe, Moscou. Chancellerie, Inv. 469. Année 1866. D. 20, p. 121−122).
Alexandre Petrovitch Ozeroff, ambassadeur impérial russe en Suisse de 1861 à 1865. Photo, fin du XIXe siècle (Musée historique d’État, Moscou)