République et canton de Genève

Grand Conseil

P 1778-A
Rapport de la commission des pétitions chargée d'étudier la pétition : Cycle d'orientation : Les textiles disparaissent!
Rapport de majorité de M. Jean Romain (R)
Rapport de minorité de M. Olivier Norer (Ve)

Débat

M. Jean Romain (R), rapporteur de majorité. Mais où sont les textiles ? Eh bien, il est vrai qu'ils ont une tendance à disparaître. La couture et le textile sont en effet devenus des disciplines un peu fragiles. Je ne vais pas broder trop longtemps sur le sujet, mais je vous donnerai trois éléments qui me semblent fondamentaux. Le premier est le fait que nous avons accepté une nouvelle loi concernant le cycle d'orientation, loi qui modifie la donne s'agissant de la distribution horaire. Il est vrai qu'il n'y a plus - comme nous l'avons connu jusqu'à maintenant - une option «textiles», mais il y a une option «arts» dans laquelle nous retrouvons bel et bien les textiles qui ne disparaissent pas; ils diminuent, mais c'est vrai aussi qu'ils sont mélangés en option avec d'autres... (Brouhaha.) Je peux continuer ? (Le président agite la cloche.) Merci ! Ils sont mélangés avec d'autres éléments, comme les travaux manuels notamment, la création artistique et autre.

Nous avons reçu à la commission quelqu'un qui, voyez-vous, était un peu désemparé vu ce qui se passait concernant les textiles. J'ai de la tendresse pour cette personne, parce qu'elle défendait sa discipline. Il est fondamental qu'un professeur le fasse, parce que, quelle que soit la «trucologie» pédagogiste qu'il met en oeuvre, ce qui compte premièrement, c'est qu'il aime sa discipline et, si c'est le cas, il la défend. Mais il y en a malheureusement qui sont devenues prioritaires avec le nouveau plan d'études romand, et c'est vrai que les textiles n'ont plus la même place que l'on a connue.

La deuxième remarque que je voudrais faire, c'est qu'au sortir du cycle d'orientation... (Brouhaha. Le président agite la cloche.) ...tous les rapports PISA disent qu'en définitive il n'y a pas suffisamment de place faite au cycle pour des disciplines comme le français, les mathématiques, enfin celles visant à apprendre à lire, écrire, compter, se situer - la géographie - et d'autres aussi importantes. Il est vrai que nous devons mettre des priorités, sans simplement retourner au statu quo ante, mais en faisant avec le nouveau plan d'études romand, qui laisse effectivement une place moins grande aux textiles.

La dernière chose, c'est que nous ne pouvons pas comparer...

Le président. Il vous faut conclure, Monsieur le député. Monsieur Jeannerat, voudriez-vous bien avoir l'amabilité de laisser votre collègue de parti, M. Romain, s'exprimer ? Je vous remercie. Monsieur Romain, il vous reste trente secondes !

M. Jean Romain. C'est largement assez ! Nous ne pouvons pas comparer le cas des textiles au cycle d'orientation et celui du latin. Il est vrai qu'il y a eu une grande mobilisation pour ce dernier. Mais il faut dire qu'en définitive le latin avait été prévu et que, par une honteuse palinodie, on était revenu sur ce qui avait été décidé et ce qui avait été promis. La frustration n'était pas la même. Grâce à la pétition sur le latin, nous avons simplement rétabli ce qui avait été accompli, ce qui avait été voulu par la commission de l'enseignement et par le Grand Conseil. Ce n'est malheureusement pas le cas pour les textiles, qui doivent occuper la place que le nouveau plan d'études romand propose pour eux. C'est pourquoi, suivant la majorité, je recommande le dépôt de la pétition sur le bureau du Grand Conseil et vous remercie de suivre cet avis.

M. Olivier Norer (Ve), rapporteur de minorité. Le rapporteur de majorité a effectivement tenu des propos frappés au coin du bon sens concernant le plan d'enseignement. Il a toutes les compétences et connaissances pour en savoir les détails, ce qui n'est de loin pas le cas de tous les membres de la commission des pétitions. Cette dernière n'a travaillé sur cet objet qu'à une seule et unique reprise, en auditionnant de surcroît une personne venue présenter non pas cette pétition, mais une autre, suite à une erreur.

A partir de là, les commissaires, sous la botte, devrais-je dire, de M. Romain, ont décidé que le sujet n'avait visiblement pas le même intérêt que d'autres pétitions, en l'occurrence celle qui touche au latin... (Brouhaha. Le président agite la cloche.) Ainsi, ils ont considéré que cette pétition - sous-entendu les travaux manuels, les textiles - ne méritait pas beaucoup d'intérêt et on ne s'est même pas donné la peine d'auditionner le DIP au sujet du plan d'enseignement.

Si toutes les réponses étaient fournies par le DIP, il aurait été très simple de conclure au mal-fondé de la pétition et à son dépôt d'une manière unanime après l'audition. Mais on a voulu aller très vite, bâcler le travail et créer quelque part une commission à deux vitesses où certains ont toute la compétence sur l'objet étudié, tandis que d'autres ne l'ont malheureusement pas et ne pourront pas l'avoir, car on les prive d'auditions. De la même manière, on travaille avec des pétitions à deux vitesses: une matière qui touche un pourcentage très minime de la population - en l'occurrence le latin. Je n'ai pas de problème à dire que j'ai effectivement signé la motion; j'ai moi-même fait du latin, ce n'est donc pas une prise de position à l'encontre de la discipline, bien loin de moi de penser cela.

Par contre, j'estime que les travaux manuels - et une minorité de la commission suit mon avis - méritent au moins un respect, celui tout simplement d'être entendus. Si à partir de là on considère que les travaux manuels ont un certain sens ou peuvent en avoir un, que l'on se donne au moins la peine d'étudier la pétition jusqu'au bout, par exemple en la renvoyant à la commission de l'enseignement qui pourrait conclure et finaliser les travaux sur cet objet. Dans un enseignement humaniste et global, les travaux manuels apportent une touche de qualité que ne peuvent pas amener toutes les autres matières, c'est pour cela qu'ils sont maintenus. Il faut effectivement savoir à quel niveau et selon quel volume, et cela relève par exemple du travail de la commission de l'enseignement, raison pour laquelle le rapporteur de minorité - en l'occurrence moi-même - vous propose de renvoyer cette pétition à la commission de l'enseignement.

M. Stéphane Florey (UDC). Premièrement, sur le renvoi en commission, je suis personnellement d'avis - et mon groupe le partagera certainement - que ce n'est nullement nécessaire. J'ai moi-même été sensibilisé par l'audition relative à la pétition, car j'ai suivi des heures de textiles au cycle d'orientation. Simplement... (Remarque.) Voilà, exactement ! Simplement, en écoutant la personne auditionnée, je me suis aperçu d'une chose, c'est que si aujourd'hui certaines heures ont peut-être effectivement été réduites, on est dans la même situation que celle qui prévalait dans les années 80, où la plupart d'entre nous se trouvaient justement au cycle d'orientation. Ainsi, au final, il n'y a absolument rien à craindre pour les textiles, puisqu'ils sont maintenus. Le fait est que moi, par exemple, j'ai eu des leçons de textiles. Mon collègue Antoine Bertschy, lui, a suivi des cours de cuisine et n'a jamais eu de leçons de textiles, alors que moi je n'ai jamais eu de cours de cuisine.

Alors de quoi se rend-on compte ? Eh bien du fait que c'est une situation qui a prévalu pendant des années et qu'on revient à cela. Personnellement, je n'y vois aucun problème. Les enseignements, ainsi que les heures y relatives, sont maintenus. Ma foi, si certains font du textile à la place de la cuisine ou vice-versa, je n'y vois aucun inconvénient, également au vu du nombre de disciplines autres que ces deux-là qui sont à enseigner. Il est vrai que c'est un peu une loterie et puis les élèves se contentent de ce qu'on leur donne au niveau de ces deux matières. C'est la raison pour laquelle je vous recommande personnellement, ainsi que le groupe UDC, le dépôt de cette pétition.

Mme Fabienne Gautier (L). Etant directement concernée par ce sujet, puisque justement je vends du textile et que je couds également, j'ai aussi connu l'époque où, à l'école secondaire, on avait des cours de couture et on faisait beaucoup de choses. Mais le monde évolue et il faut vivre avec son temps. Je pense qu'il y a des écoles spécialisées qui sont faites pour cela, pour enseigner directement le textile à ceux qui s'y intéressent, notamment l'école des arts décoratifs - je ne sais plus si elle s'appelle ainsi - où l'on forme des gens qui sont faits pour ça, pour se diriger vers la couture et le stylisme. Et actuellement, on en demande beaucoup et l'on peut apprendre bien des choses à l'école.

Ainsi, je pense que, par rapport à ce qui a été choisi par HarmoS et pour suivre le concordat, comme nous avons décidé de le faire à Genève, il faut effectivement s'adapter et vivre avec son temps, même si je regrette que tant les filles que les garçons ne sachent plus coudre un bouton ou faire un ourlet. Eh bien, j'évoluerai avec mon temps et je pense qu'il y a d'autres choses à faire et que, en tout temps, on a encore des parents et des grands-parents qui peuvent apprendre à coudre à leurs enfants. Donc je déposerai cette pétition sur le bureau du Grand Conseil. Je vous remercie.

M. Pascal Spuhler (MCG). Mesdames et Messieurs les députés, le groupe MCG s'abstiendra sur cette affaire. Nous regrettons effectivement de ne pas avoir pu étudier un peu plus cette pétition. Nous l'avions précisé lors du travail en commission: d'autres pétitions vont arriver sur le même sujet ou s'en approchant, puisqu'il était question d'une autre concernant les travaux manuels, et nous aurions aimé pouvoir traiter par exemple les deux textes en même temps; cela aurait pu être un travail un peu plus intelligent que celui qui a été réalisé avec cette vitesse un peu maladroite, ce qui ne nous paraît pas très avisé comme manière de travailler. Alors effectivement, on me souffle que nous pourrions éventuellement soutenir un renvoi en commission. S'il devait y en avoir un, nous le voterions donc pour pouvoir creuser un peu plus la question.

Nous trouvons que nous avons beaucoup parlé du latin - le latin par-ci, le latin par-là - nous l'avons eu, nous l'avons rajouté, mais le textile on s'en passe, évidemment, ce n'est pas très intéressant. C'est vrai que ce monsieur était un passionné, mais il était un peu brouillon. Aussi, pour un certain nombre de commissaires ce n'était pas très clair, et c'est peut-être pour cela que cette pétition a été traitée de cette manière. Nous soutiendrons par conséquent un renvoi en commission.

Le président. Merci, Monsieur le député. Je me permets de vous demander ceci, car je n'ai pas très bien compris: est-ce que vous formulez une demande de renvoi en commission ou non ?

M. Pascal Spuhler. Monsieur le président, je crois que le rapporteur de minorité a demandé le renvoi en commission.

Le président. Je vous remercie. Nous voterons donc, puisqu'il s'agit d'une pétition, à la fin du débat. La parole est à Mme la députée Esther Hartmann.

Mme Esther Hartmann (Ve). Merci, Monsieur le président. Les Verts vont soutenir le renvoi de cette pétition à la commission de l'enseignement. Je suis assez ébahie d'entendre des souvenirs personnels par rapport à la couture, à cette certitude que les grands-parents vont nous apprendre à coudre. Je relève aussi cette espèce de dénégation de ce que l'acquisition d'un savoir pratique peut apporter à des élèves pour concrétiser ensuite les compétences acquises dans les textiles ou les travaux manuels d'une manière plus fine dans d'autres cours, comme les mathématiques, si appréciées par certains de nos députés, ou dans la façon de mieux appréhender ce qui est nécessaire aussi au niveau de la géométrie.

Les Verts vont donc soutenir le renvoi à la commission de l'enseignement et souhaitent vraiment une étude approfondie de ce sujet ainsi que des réponses précises de la part du département. Je vous remercie, Mesdames et Messieurs les députés.

M. Vincent Maitre (PDC). Je serai extrêmement bref pour vous dire que le groupe démocrate-chrétien est favorable au dépôt de la pétition sur le bureau du Grand Conseil pour la simple et bonne raison qu'il s'agit maintenant de fixer une fois pour toutes des priorités quant au programme de l'instruction publique.

Les tests PISA démontrent chaque année que nos élèves, nos écoliers, sont les lanternes rouges de la Suisse. S'il y a des heures supplémentaires à ajouter dans le programme scolaire, il serait fortement judicieux de le faire dans les matières fondamentales, telles que le français, les sciences ou encore les langues. Car aujourd'hui, force est de constater qu'à la sortie de l'école obligatoire les élèves savent à peine rédiger, compter et lire. C'est la raison pour laquelle nous déposerons - comme je l'ai dit - cette pétition sur le bureau du Grand Conseil. (Brouhaha. Le président agite la cloche.)

Le président. Merci, Monsieur le député. La parole est à Mme la députée Marie-Thérèse Engelberts pour une minute trente.

Mme Marie-Thérèse Engelberts (MCG). Merci, Monsieur le président. Par rapport à cette pétition, afin de renforcer ce que disait mon collègue, nous la renverrons à la commission de l'enseignement.

Je suis très étonnée qu'en commission vous n'ayez pas traité des aspects psychosociologiques, de la manière d'apprendre des élèves. Il y en a effectivement de très différentes et l'une d'entre elles passe par la pratique. Or tout ceci disparaît au profit d'autres approches qui rendent les choses extrêmement difficiles. Valorisons les enfants qui ont de la peine à conceptualiser ! Passons par la pratique et ils arriveront à des notions conceptuelles ensuite. Appuyons-nous là-dessus; valorisons ces enfants et donnons-leur la possibilité de s'exprimer aussi bien dans le domaine dont nous avons parlé, le textile, comme cela peut être dans le stylisme, le dessin, etc., mais à travers une activité pratique. Et je ne pense pas que cette approche pédagogique relève du Moyen-Age. Par ailleurs, en tant que grand-maman, je ne me sens pas prête à apprendre à tous mes petits-enfants à coudre des boutons ! Je vous remercie. (Exclamations. Applaudissements.)

Le président. Merci, Madame la députée. La parole est à M. Stéphane Florey pour quarante-cinq secondes.

M. Stéphane Florey (UDC). Merci, Monsieur le président. Plus sérieusement, je le répète, un renvoi en commission ne servira absolument à rien, puisque de toute façon les textiles ne vont pas disparaître et seront maintenus. Toutefois, je m'interroge, et je me permettrai de poser cette question - vous transmettrez, Monsieur le président ! - à M. Charles Beer qui nous écoute attentivement: si, comme le souhaite partiellement cette pétition, le nombre d'heures de textiles devait perdurer dans sa forme actuelle, voire augmenter, sur quoi prendrions-nous les heures nécessaires pour cet enseignement ? Merci.

Le président. Merci, Monsieur le député. Monsieur le rapporteur Jean Romain, vous avez épuisé votre temps de parole, mais je vous donne trente secondes à une minute pour conclure.

M. Jean Romain (R), rapporteur de majorité. C'est l'effet de votre grande bonté, Monsieur le néo-président, et je vous remercie.

Non, je ne crois pas que les représentants des textiles n'aient pas été entendus, comme cela a été énoncé. Ils l'ont été; nous avons écouté ce qu'ils disaient et évidemment nous entrons dans un dossier technique dès lors que l'on essaie de savoir où sont les textiles. Il vous suffit de lire les deux premières pages de mon rapport pour voir à quel point c'est complexe et combien les ingrédients ne sont pas nécessairement faciles à reprendre.

Je crois que nous avons effectué le travail, qui n'a pas été bâclé, et il est faux de dire, comme M. Spuhler le prétend, qu'on aurait dû traiter le texte avec une pétition parvenue longtemps après sur les travaux manuels. Celle-ci sera examinée en son temps; les travaux manuels ne sont pas les textiles. Il y a une présence dans notre enseignement autour de l'art; il y a du théâtre, il y a autre chose.

Simplement sur le rôle pratique, je partage tout à fait ce que dit la députée du MCG, qui est partie, mais il y a maintenant des priorités et je crois qu'il faut y aller. Je suis donc opposé au renvoi en commission et je vous propose une deuxième fois de déposer cette pétition sur le bureau du Grand Conseil. C'est la sagesse même !

M. Charles Beer, conseiller d'Etat. Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les députés, je souhaite formuler quelques mots d'abord pour indiquer que cette pétition - ma foi, je tiens à le dire ! - est aussi légitime que d'autres. Premièrement, parce que la pétition est un droit constitutionnel, et ensuite parce qu'elle existe pour pointer du doigt un certain nombre de causes, respectivement d'éléments qui pourraient être en danger dans une évolution X, Y ou Z, ou pour attirer tout simplement notre attention sur des problématiques.

Ce qui se passe donc - je crois que c'est très bien résumé dans nos débats - est que nous avons aujourd'hui une modification qui se traduit de la manière suivante: un, harmonisation scolaire; deux, plan d'études romand, et nous conservons une marge de manoeuvre sur le plan cantonal.

Alors il est quand même intéressant de noter que plusieurs personnes et députés effectuent des choix en disant qu'ils vont privilégier le fait de demander par exemple plus de latin ou d'enseignement artistique, quel que soit par ailleurs l'ancrage dans l'artisanat et en l'occurrence dans la couture. D'autres vont dire demain - et vous le savez, c'est déjà annoncé - qu'il faut faire attention pour les sciences et la biologie.

Or il se trouve que le temps a des limites, qu'il y a 32 périodes d'enseignement, une 33e, voire une 34e pour des passerelles, et qu'à un moment donné on a fait le plein. Le plus difficile est ainsi de tout soutenir, Mesdames et Messieurs les députés. Pour celles et ceux qui veulent tout appuyer et demander plus pour être gentils et compréhensifs vis-à-vis de tout le monde, eh bien on se retrouve face à une difficulté ! Et en plus il faudrait alors vraiment demander - et certains d'entre vous l'ont fait et appuient ce choix - d'augmenter la dotation horaire, notamment dans l'enseignement primaire, et j'espère que vous serez beaucoup à y souscrire en temps voulu. Mais comment faire, Mesdames et Messieurs les députés, pour augmenter pratiquement toutes les disciplines - l'art, le latin, les sciences, la biologie - sans toucher à l'horaire scolaire ? Cela revient à dire que la priorité dans les futures grilles horaires - en tout cas à entendre le débat chez quelques-uns d'entre nous - serait plutôt le renforcement des mathématiques, voire du calcul simple. Merci beaucoup. (Exclamations.)

Le président. Merci, Monsieur le conseiller d'Etat. Nous allons d'abord mettre aux voix le dépôt de cette pétition sur le bureau du Grand Conseil. Si celui-ci est refusé, nous voterons le renvoi à la commission de l'enseignement, de l'éducation, de la culture et du sport.

Mises aux voix, les conclusions de la majorité de la commission des pétitions (dépôt de la pétition 1778 sur le bureau du Grand Conseil à titre de renseignement) sont rejetées par 30 non contre 26 oui et 4 abstentions.

Mises aux voix, les conclusions de la minorité de la commission des pétitions (renvoi de la pétition 1778 à la commission de l'enseignement, de l'éducation, de la culture et du sport) sont adoptées par 36 oui contre 26 non et 1 abstention.