République et canton de Genève

Grand Conseil

P 1462-A
Rapport de la commission des transports chargée d'étudier la pétition pour 700 nouvelles places de parking pour les habitants et commerçants du quartier
Rapport de Mme Françoise Schenk-Gottret (S)

Débat

M. Antoine Droin (S), rapporteur ad interim. Je rappelle ici que la commission recommandait par 8 oui et 2 abstentions le renvoi de cette pétition au Conseil d'Etat. Il s'agit encore de voitures et cette fois-ci du quartier des Eaux-Vives, avec le parking des habitants, qui ont un gros problème de parking avec les macarons, puisqu'il y a souvent plus de macarons délivrés que de places disponibles pour les habitants. Il y a donc un réel problème à prendre en considération. Mais il est vrai aussi qu'il faut prendre en compte le fait que cette pétition a été traitée en 2004 et que le rapport a été déposé en 2007. Cela fait donc trois ans qu'il est à l'ordre du jour de notre Grand Conseil. Depuis, les choses ont évolué et de nouvelles dynamiques se mettent en place ou s'éclaircissent en tous les cas. Je pense notamment à la question du CEVA, puisque les invites mentionnent la gare des Eaux-Vives. Il est aussi fait part d'une demande pour mettre un parking à la place du Pré-l'Evêque.

Par conséquent, il faudrait que l'on revoie un peu les questions soulevées par cette pétition, en tout cas que l'on ait des réponses précises de la part du Conseil d'Etat. C'est la raison pour laquelle je vous invite vivement à suivre la recommandation de la commission de renvoyer cette pétition au Conseil d'Etat, qui nous donnera des précisions dans les mois qui viennent par rapport aux nouveaux enjeux face notamment et principalement à la question du CEVA et au fait qu'un certain nombre d'habitants de la ville se passent maintenant de voiture. Donc il y a peut-être aussi moins de demandes de macarons. Ce serait intéressant de voir cette évolution dans le temps et en chiffres.

M. Eric Stauffer (MCG). Tout d'abord, si je puis me permettre une remarque: lorsqu'il y a un vote, pouvez-vous appuyer sur le bouton, vous savez, cette espèce de cloche qui sonne ? Parce que quelques députés sont parfois juste dans les alentours et ne savent pas exactement quand a lieu le vote. (Exclamations. Commentaires.)

Cela étant dit, voici ce que nous avons à déclarer concernant la pétition. Le Mouvement Citoyens Genevois est extrêmement fâché avec cette affaire des macarons. (Exclamations. Rires.) Alors vous pouvez ironiser, il n'en demeure pas moins que nous estimons que ces macarons sont un impôt déguisé. Nous sommes en train de constater un débordement, maintenant, de ces macarons dans toutes les communes suburbaines. (Commentaires.) Et quel est l'argument mis en avant par le Conseil d'Etat ? Eh bien, je vous le donne en mille: les voitures ventouses. Or d'où viennent les voitures ventouses ? De France voisine. Pourquoi ? Parce que des conducteurs ne veulent pas payer les parkings P+R et cherchent des zones à durée de stationnement illimitée pour se parquer et prendre le bus afin de se rendre sur leur lieu de travail. Résultat des courses: on met des zones bleues dans toutes les communes suburbaines pour limiter ces voitures ventouses, qui sont quelques centaines ou quelques milliers, et on est en train d'instaurer le système des macarons dans toutes ces communes.

Nous traitons actuellement un sujet dans une commune que vous connaissez bien et qui m'est très chère: Onex. Une étude a été faite: à peu près 400 voitures frontalières jouent les ventouses dans les parkings onésiens. Alors on instaure le système des macarons pour environ 9000 véhicules. C'est une bonne «opération business» pour l'Etat, puisqu'un macaron ne donne de toute façon pas droit à une place de parc; il autorise seulement à déborder et à se parquer la journée en continu. Eh bien nous vous le disons, Mesdames et Messieurs, le MCG est extrêmement fâché de cette situation, parce que nous sommes en train de payer notre inconséquence - je nous mets dans le lot, puisque c'est à la majorité. Pourquoi ? Parce que nous ne sommes pas capables d'exiger de nos amis français qu'ils fassent des parkings-relais sur leur territoire pour endiguer le trafic insupportable qui survient à Genève et notamment dans les communes suburbaines ou les communes frontières avec la France.

Alors je vous le dis: nous allons renvoyer cette pétition au Conseil d'Etat. Mais le MCG travaillera d'arrache-pied durant cet été pour trouver des solutions afin que les Genevois ne soient plus taxés avec ces macarons. En effet, il y en a assez que l'on prenne les Genevois pour des moutons que l'on ne cesse de tondre au prétexte du développement, de l'ouverture des frontières et de l'afflux massif des frontaliers. Je vous rappelle qu'il y a 200 000 mouvements de véhicules par jour autour de Genève et nous...

Le président. Monsieur le député ?

M. Eric Stauffer. Oui ?

Le président. Merci de conclure. (Rires.)

M. Eric Stauffer. Mais je peux conclure, Monsieur le président ! Et je vous le dis, alors que les Verts devraient limiter le trafic et trouver des solutions, vous vous en moquez. Pour vous...

Le président. Monsieur le député !

M. Eric Stauffer. ...il s'agit d'éliminer tout ce qui est véhicules sur le dos des Genevois. J'ai fini, Monsieur le président.

Mme Emilie Flamand (Ve). Mesdames et Messieurs les députés, à l'époque du traitement de cette pétition en commission, c'est-à-dire en 2004, les Verts n'étaient apparemment pas présents. Donc six ans plus tard, vous avez en exclusivité la position des Verts sur cette pétition. J'espère que vous vous en réjouissez ! (Exclamations.) Peut-être que certains d'entre vous s'en doutent, puisque notre section municipale avait lancé un référendum sur ce projet de parking Pré-l'Evêque, nous sommes opposés à cette pétition, en tout cas à la solution qu'elle propose de construire 700 places de parking.

En effet, le dernier microrecensement des transports a montré que nous avions de plus en plus de ménages sans voiture: 24% des ménages dans le canton n'ont pas de voiture, et ce chiffre s'élève à 36% en Ville de Genève. Cela montre que les gens ont découvert qu'il y a d'autres moyens de transport beaucoup plus efficaces et beaucoup plus rapides, tels que le vélo, la marche à pied et les transports publics, quand on se déplace au coeur du centre-ville. D'autres mesures récentes ont montré que la population a un certain ras-le-bol par rapport à l'automobile; par exemple, l'initiative des 200 rues piétonnes a été plébiscitée en Ville de Genève; et au cours de la récolte des signatures pour l'initiative 144 «Pour la mobilité douce», nous avons pu voir que, vraiment, les gens aimeraient bien avoir plus d'espace dans la ville et moins d'espace réservé à la voiture.

Récemment, la Gérance immobilière municipale a publié un rapport qui révèle qu'un grand nombre de places est soit loué par des pendulaires, soit sous-loué par les habitants qui les louent à des pendulaires, ce qui montre qu'il y a un grand potentiel de places de parking dans les souterrains existants. On devrait d'abord se préoccuper de ces parkings. Il y a aussi de nombreux parkings souterrains qui sont vides. On devrait d'abord remplir ces parkings-là et supprimer les baux des pendulaires, ce que veut faire la Gérance immobilière municipale, pour les affecter aux habitants en priorité. Si l'on applique ces mesures, on n'aura pas besoin de construire un nouveau parking qui, entre parenthèses, pose des problèmes par rapport à la nappe phréatique, laquelle est assez proche de la surface à cet endroit.

M. Stauffer évoque la question des macarons. Les macarons sont une prestation, donc ils réclament une contre-prestation, qui est leur prix; c'est assez logique. Ils ne profitent pas aux pendulaires. Et je ne parle pas des frontaliers. Il est question des pendulaires: tous les gens qui viennent en ville en voiture pour travailler et qui repartent le soir, quel que soit l'endroit où ils habitent. Qu'ils habitent Chancy ou de l'autre côté de la frontière, cela ne fait absolument aucune différence au niveau de la pollution qu'ils engendrent. Le problème des macarons est que leur prix est extrêmement faible par rapport au prix des places en souterrain. Donc les gens préfèrent à la limite sous-louer leur place en souterrain à des pendulaires et prendre un macaron, quitte à tourner pendant toute une soirée pour trouver une place.

Nous pensons qu'il faudrait trouver une solution intermédiaire, peut-être augmenter un peu le prix du macaron pour faire baisser le prix des places de parking en souterrain. On peut aussi imaginer des zones bleues en souterrain dans les parkings existants qui appartiennent soit à la Fondation des parkings, soit à la Ville de Genève. Il y a également la solution de l'autopartage...

Le président. Madame la députée...

Mme Emilie Flamand. Je vais conclure, Monsieur le président. ...l'autopartage de type Mobility, qui peut être encouragé. Je voulais ainsi montrer que d'autres solutions existent pour avoir une ville plus agréable à vivre. Nous demandons donc le dépôt de cette pétition sur le bureau du Grand Conseil. (Applaudissements.)

M. Michel Ducret (R). Mesdames et Messieurs les députés, c'est assez curieux: la préopinante vient de conclure en disant qu'elle soutient un certain nombre d'idées qui sont défendues dans la pétition, mais elle propose de classer la pétition ou de la déposer sur le bureau au lieu de la renvoyer au Conseil d'Etat. Voilà une attitude pour le moins curieuse.

J'aimerais ce soir rappeler une chose à un autre préopinant, qui manifestement n'a encore pas compris grand-chose à la politique des transports et de la circulation à Genève. Le macaron, Mesdames et Messieurs - et je suis à l'origine de cette mesure à Genève, avec une association que j'ai encore l'honneur de présider, mesure qui a été copiée sur une pratique en vigueur à Lucerne - n'est pas un impôt, n'est pas une taxe. C'est simplement la possibilité pour les habitants d'un quartier d'avoir un usage accru du domaine public par rapport à ce qui est octroyé à tout un chacun. Le but essentiel de cette mesure est de pouvoir dire aux gens à qui l'on demandait de prendre les transports publics qu'ils ne sont pas obligés de remettre leur voiture en circulation tous les jours lorsqu'ils étaient dans des zones à durée de stationnement limitée en milieu urbain. Point, terminé. Il ne s'agit de rien de plus, et c'est la base de cette réflexion.

Voici ensuite, Mesdames et Messieurs les députés, une autre vérité. Le quartier des Eaux-Vives a été qualifié par le service d'urbanisme de la Ville de Genève lui-même - on ne peut pas le soupçonner d'être pro-voitures à tout prix - de quartier sinistré en termes de nombre de places de parcage pour les habitants. Certes, Mesdames et Messieurs, ce quartier est également bien desservi par les transports publics. Certes, il va l'être encore mieux grâce au CEVA.

J'aimerais encore rappeler deux ou trois petites choses. Grâce au CEVA, un certain nombre de places de parc, soit sur domaine privé, soit sur domaine public, notamment pendant la durée des travaux, vont être perdues, ce qui aggravera la situation dans le quartier en termes de possibilités de parcage. En second lieu, de toute façon, le déficit est tel que, même avec les transports publics, le CEVA comme les TPG, le nombre de places par rapport au nombre d'habitants reste déficitaire. En ce sens, on ne s'attend pas, Mesdames et Messieurs, à une diminution des besoins des habitants, qui sont loin d'être couverts, même dans les visions les plus minimalistes.

Alors, un projet comme le Pré-l'Evêque, Mesdames et Messieurs, a un usage très clair. Et il y a eu plusieurs projets; ils sont absolument nécessaires pour rééquilibrer la satisfaction des besoins dans le quartier. Je parle bien de la satisfaction des besoins des habitants. Tout à l'heure, la représentante des Verts l'a dit, on peut mieux gérer, effectivement, les parkings sur domaine privé, notamment ceux qui sont propriété des pouvoirs publics. En ce sens, l'Etat de Genève ferait bien, Mesdames et Messieurs, de suivre...

Le président. Monsieur le député !

M. Michel Ducret. ...la politique qu'entend mener la Ville de Genève à ce sujet.

Le président. Monsieur le député, il va falloir conclure.

M. Michel Ducret. Mais en ce sens, Mesdames et Messieurs, le parti radical n'entend pas suivre de politiques négligentes, il se préoccupe des problèmes des Eaux-Vives...

Le président. Monsieur le député, il vous faut conclure !

M. Michel Ducret. ...il estime que les demandes de la pétition sont équilibrées et vous recommande donc son renvoi au Conseil d'Etat.

M. Ivan Slatkine (L). Mesdames et Messieurs les députés, très brièvement, j'aimerais vous dire que le parti libéral rejoint en partie les propos tenus par le Mouvement Citoyens Genevois. On peut s'étonner, souvent, du nombre de macarons distribués par rapport aux places de parking disponibles. En outre, selon nous, il faudrait attribuer le produit des macarons à la construction de parkings, c'est-à-dire qu'il s'agirait d'une forme d'impôt que l'on attribue ensuite pour résoudre les problèmes de parking. Dans ce sens, nous soutiendrons bien entendu le renvoi au Conseil d'Etat.

Par ailleurs, on s'étonne de la position des Verts, qui veulent plus d'espace et des rues sans voitures. Mais dès qu'il s'agit de construire des places en souterrain, ils s'opposent à tout. Eux, de toute façon, on le sait, on l'a déjà dit à de nombreuses reprises dans ce parlement, ce qu'ils souhaitent, c'est le retour de la calèche et des chevaux dans notre canton. (Exclamations.) Ils ne savent pas ce que sont les voitures ! (Rires. Applaudissements.) C'est malheureux. Je vous remercie de renvoyer cette pétition au Conseil d'Etat.

M. Roger Deneys (S). Mesdames et Messieurs les députés, pour donner quelques arguments concernant les remarques du MCG - mais ce parti s'intéresse manifestement plus au football qu'aux pétitions relatives au stationnement aux Eaux-Vives - j'aimerais rappeler le fait que, lors du budget, le MCG a déposé de nombreux amendements s'opposant au financement des transports publics transfrontaliers. (Remarque.) Le MCG s'est opposé au contrôle du stationnement... (Commentaires.) ...et donc au renforcement des moyens de la Fondation des parkings. Toutes ces mesures sont pourtant nécessaires pour permettre que la ville soit plus agréable, quelles que soient les mesures prises au final sur le fond concernant la construction des parkings.

Il y a de vrai que, si l'on veut améliorer la situation, il est important de raisonner en termes transfrontaliers, de donner des moyens aux transports publics... (Brouhaha.) ...et surtout de contrôler les automobilistes qui se garent en ville, qu'ils soient habitants ou visiteurs. Et bien entendu, le macaron est une solution respectueuse, dira-t-on, des habitants parce qu'il leur permet de stationner sur le domaine public sans limitation de temps. Ce n'est pas une garantie d'avoir une place; c'est là qu'il y a une erreur. S'il y avait une garantie d'avoir une place, bien entendu, le prix devrait être différent, plus élevé. Mais à partir du moment où l'on peut dépasser un temps limité de stationnement, le macaron est une solution élégante. Comme l'a rappelé M. Ducret, cela existe depuis des dizaines d'années dans d'autres villes. C'est donc complètement n'importe quoi de prétendre que le macaron est un scandale. C'est une opportunité pour les habitants de se garer à bon marché pendant une durée illimitée.

Le président. Merci, Monsieur le député. La parole est à Mme von Arx-Vernon.

Mme Anne-Marie von Arx-Vernon (PDC). Merci, Monsieur le président. Pour les démocrates-chrétiens, les préoccupations...

Le président. Il vous reste une minute... Ah non, veuillez m'excuser.

Mme Anne-Marie von Arx-Vernon. Mais il me reste beaucoup plus que cela, Monsieur le président !

Le président. Hélas, oui !

Mme Anne-Marie von Arx-Vernon. Merci beaucoup, Monsieur le président ! Quel bonheur !

Je disais que, pour les démocrates-chrétiens, les préoccupations des pétitionnaires sont toujours d'actualité. Alors évidemment, des éléments ont changé. (Remarque.) Notamment, nous attendons avec impatience le plan directeur du stationnement du Conseil d'Etat. Nous attendons avec impatience la position qui sera prise concernant les rues piétonnes et les parkings souterrains qui doivent aller avec elles. Et bien sûr, il y a le Pré-l'Evêque qui devait remplacer des places en surface par des places en sous-sol. De plus, grâce au CEVA... (Exclamations.) ...nous pouvons imaginer que le quartier des Eaux-Vives pourra trouver des solutions en matière de stationnement, car, nous le savons tous, là où le CEVA passe, les bouchons trépassent ! (Exclamations. Applaudissements.)

Le président. Merci, Madame la députée. La parole est à Mme Schneider Hausser, à qui il reste exactement une minute.

Mme Lydia Schneider Hausser (S). Peut-être que là où le CEVA passe, les voitures trépassent, mais...

Des voix. Les bouchons !

Mme Lydia Schneider Hausser. Les voitures aussi ! Le problème que nous avons actuellement, indépendamment de la pétition, est l'arrivée de la traversée de Vésenaz. Je pense alors que cette pétition est d'actualité pour que nous ayons la position du Conseil d'Etat sur la manière dont il prévoit résorber cette vague de voitures qui va arriver et déferler sur les Eaux-Vives, où les habitants nous disent déjà qu'il serait intéressant d'étudier des parkings et des possibilités de parking pour les habitants. Nous trouvons donc ce renvoi au Conseil d'Etat totalement d'actualité et nous vous recommandons de le voter.

M. Antoine Bertschy (UDC). Ecoutez, chaque fois que l'on a un débat sur l'automobile ou la mobilité, je suis constamment ulcéré par les arguments des anti-automobilistes. (Exclamations.) D'ailleurs, cela frise la mauvaise foi; c'est atroce. Je commence presque à m'y habituer - presque - mais il est toujours assez incroyable d'entendre de pareilles sornettes sur les bancs d'en face.

Concernant la pétition, si le groupe UDC est très favorable au parking souterrain, bien entendu, nous sommes un peu surpris que les pétitionnaires veuillent le réserver aux habitants du quartier. Il me semble que, quand on crée un parking souterrain, c'est aussi pour le commerce et pour l'ensemble des citoyens genevois. (Remarque.) Je m'y connais plus que vous, Monsieur le député Deneys; je conduis, moi. Les parkings doivent être ouverts à tous les citoyens du canton, et ne pas être réservés seulement aux habitants.

Néanmoins, cette pétition soulève de réels problèmes. Il y a un réel problème de parking dans le quartier des Eaux-Vives qu'il faut résoudre. Donc le groupe UDC soutient le renvoi de cette pétition au Conseil d'Etat.

Le président. Merci, Monsieur le député. Nous allons nous prononcer sur les conclusions du rapport, qui appellent un renvoi au Conseil d'Etat. Si ce renvoi n'obtient pas la majorité, je mettrai ensuite aux voix le dépôt sur le bureau du Grand Conseil, comme cela a été demandé. (Remarque.) Oui, nous commençons par le vote sur le renvoi au Conseil d'Etat.

Mises aux voix, les conclusions de la commission des transports (renvoi de la pétition 1462 au Conseil d'Etat) sont adoptées par 49 oui contre 14 non et 1 abstention.