République et canton de Genève

Grand Conseil

IUE 59
(Réponse du Conseil d'Etat)Interpellation urgente écrite de M. Pierre-Louis Portier : IKEA à Genève ou l'histoire d'un véritable parcours d'obstacles (Réponse du Conseil d'Etat)

M. Laurent Moutinot, conseiller d'Etat. Monsieur le député, vous vous intéressez à juste titre au délicat dossier d'IKEA. Là encore, je suis limité par le temps imparti. Je vous donne juste la dernière situation. Il est vrai que nous n'avons pas répondu formellement à la demande de renseignements déposée le 14 décembre 2001, mais, depuis cette date, les services du département et d'autres services de l'Etat concernés par un projet d'une telle ampleur et la commune de Vernier ont travaillé d'arrache-pied à l'élaboration d'un projet de loi de modification des limites de zone et du plan localisé de quartier qui doit aller avec.

La version définitive du projet de loi et du plan localisé de quartier a vu le jour en août 2003. A ce moment-là, la consultation technique a été faite, et nous avons reçu de la mairie de Vernier, d'une part, et du service d'évaluation des études d'impact sur l'environnement, d'autre part, des demandes de complément extrêmement importantes.

Nous avons transmis ces deux demandes de complément à IKEA et nous leur avons proposé que les problèmes posés par ces dernières soient résolus par des rencontres et des séances de coordination. Cette méthode de travail a été acceptée par l'architecte dont je donne aussi le nom: M. Hervé Dessimoz... (Rires.)... et ces séances se tiendront ces prochains temps.

C'est vrai que si vous calculez le temps passé depuis l'ouverture de ce dossier, Monsieur le député, cela fait un certain temps, mais j'ai ici le relevé de la circulation du dossier, ainsi que la chronologie détaillée de tout ce qui s'est fait, étape par étape. Ce dossier suit son cours et vous pouvez être assuré que les services de l'Etat tiennent à son aboutissement, ne serait-ce que pour l'excellente raison environnementale qu'il vaut mieux que les habitants de ce canton ne fassent que les kilomètres qui séparent leur domicile de Vernier, plutôt qu'ils aillent jusqu'à Aubonne en générant les pollutions que l'on connaît.

Cette interpellation urgente écrite est close.