République et canton de Genève

Grand Conseil

IU 491
10. Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente de M. Dominique Hausser : Passeport vacances : nombre de places insuffisant. ( ) IU491
Mémorial 1998 : Développée, 2131.

Mme Martine Brunschwig Graf, conseillère d'Etat. J'enchaîne sur le même sujet pour répondre à l'interpellation urgente de M. le député Hausser.

Les deux cent vingt spots offerts par Radio Nostalgie ont fait que les huit cents «passeports vacances», qui n'avaient pas été exploités l'an dernier, ont été souscrits en un temps record. C'est la première fois que nous enregistrons un tel succès.

En effet, l'année dernière, tous n'avaient pas été vendus. Cela ressort des chiffres de mes services et je n'ai aucune raison de les mettre en doute. Nous pouvons toujours faire mieux et envisager l'extension de l'offre pour l'an prochain.

Néanmoins, je tiens à vous rappeler que, pour éviter que des jeunes soient livrés à eux-mêmes, nous offrons en été, outre les «passeports vacances», trois cent quarante-cinq séjours en colonies de vacances, auxquels s'ajoutent mille places d'accueil dans vingt-trois centres aérés et l'ouverture de sept jardins Robinson et terrains d'aventure. De son côté, la Ville de Genève propose septante-sept activités sportives différentes durant tout l'été, dans le cadre des écoles de sport d'été qui ont accueilli pas moins de mille cinq cents participants en 1997.

Le succès du «passeport vacances» nous incitera à rechercher d'autres partenaires pour l'année prochaine. Nous comprenons tout à fait la déception des enfants qui n'ont pu y souscrire, mais nous-mêmes avons été dépassés par le succès de cette promotion.

Cette interpellation urgente est close.

11. Ordre du jour.

M. Bernard Lescaze (R). Conformément à ce que j'avais déjà demandé au Bureau et aux chefs de groupe, je vous avais prié, Monsieur le président, de lever cette séance à 22 h 30. Au lieu de mettre ma proposition aux voix à 17 h, comme cela aurait dû être le cas, vous en avez repoussé le vote à 22 h 30.

Nous avons donc attendu tranquillement la fin du vote sur le partage du travail.

A ce moment-là, vous auriez dû mettre aux voix la fin de notre séance, nonobstant le fait que les réponses aux interpellations urgentes doivent être données le vendredi, à 17 h - l'une le sera d'ailleurs le 28.

La prochaine fois, Monsieur le président, je demanderai le vote immédiat à 17 h.

Maintenant, nous nous approchons de 22 h 50 et nous n'avons toujours pas voté pour ou contre la continuation de la séance.

Par conséquent, je vous demande de mettre cela aux voix.

Le président. A 22 h 30, nous étions en plein débat sur la motion, et il n'était pas question de l'interrompre. D'autre part, vous êtes le seul à avoir exprimé ce voeu, vous êtes absolument le seul !

Je mets aux voix la proposition du député Bernard Lescaze, le seul à l'avoir faite, à 17 h, et au Bureau et aux chefs de groupe. Reste cependant à traiter d'urgence le point 37, à la demande du Conseil d'Etat et du Bureau unanime. Nous vous proposons donc d'en débattre ce soir encore, si vous êtes d'accord. Ensuite, nous lèverons la séance.

M. Albert Rodrik (S). Je me permets d'attirer votre attention sur les points 28 et 29 de notre ordre du jour. Ils font l'objet de rapports dont le pouvoir judiciaire a besoin, l'un étant de ma collègue Bugnon et l'autre de moi-même. Le point 28 a trait à l'augmentation du nombre des juges et concerne donc le prochain budget. Le point 29 porte sur une modification de la procédure pénale qui doit entrer en vigueur en septembre prochain. Trois minutes de discussion suffiront pour chaque point. Permettez-vous, Monsieur le président, que l'on traite encore ce soir ces points qui ont déjà été renvoyés deux fois ? Merci beaucoup !

Le président. Je mets aux voix l'interruption de nos travaux, sans que les points urgents 28, 29 et 37 aient été traités.

Mise aux voix, cette proposition est rejetée.

M. Jean-Pierre Restellini (Ve). Monsieur le président, je me permets, à mon tour, de vous rappeler votre engagement de soumettre à cette aimable assemblée la modification de notre ordre du jour, de manière à traiter ce soir encore la résolution 369.

Il semblerait qu'il y ait eu un quiproquo à ce sujet.

Le président. Lors de notre discussion de l'ordre du jour, au début de nos travaux, personne n'a proposé de traiter cette résolution au cours de cette séance.

M. Jean-Pierre Restellini. Si, Monsieur le président ! Vous deviez mettre aux voix cette proposition en deuxième partie de la séance. Par conséquent, une imprécision...

Le président. Mesdames et Messieurs les députés, je mets aux voix la proposition de traiter, ce soir encore, les points 28, 29, 37 et 64 quater - la résolution 369 sur les essais nucléaires en Inde. Ces points ne devraient pas susciter de longs débats.

Mise aux voix, cette proposition est adoptée.