République et canton de Genève

Grand Conseil

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P 2069-A
Rapport de la commission des pétitions chargée d'étudier la pétition : Rentrer de l'école sans se faire renverser devrait être une évidence
Ce texte figure dans le volume du Mémorial «Annexes: objets nouveaux» de la session VI des 31 octobre, 1er et 7 novembre 2019.
Rapport de majorité de M. Stéphane Florey (UDC)
Rapport de minorité de Mme Marion Sobanek (S)

Débat

Le président. Voici la deuxième pétition: la P 2069-A. Je donne la parole au rapporteur de majorité, M. Stéphane Florey.

M. Stéphane Florey (UDC), rapporteur de majorité. Merci, Monsieur le président. Cette pétition, qui demande des aménagements sur la route de Saint-Georges, a été étudiée à la commission des pétitions. Lors de cet examen, nous nous sommes aperçus qu'un certain nombre de choses avaient déjà été réalisées et que d'autres n'avaient tout simplement pas lieu d'être, puisque les structures dont il est question dans ce texte, à savoir une école et une maison de quartier, ne sont pas encore construites et ne le seront que dans quelques années.

C'est pour ces raisons que la majorité de la commission, convaincue que tout est ou sera fait pour sécuriser la route de Saint-Georges, a déposé cette pétition sur le bureau du Grand Conseil et vous invite à faire de même, Mesdames et Messieurs. Je vous remercie.

M. Sylvain Thévoz (S), rapporteur de minorité ad interim. «Rentrer de l'école sans se faire renverser devrait être une évidence.» Oui, Mesdames et Messieurs, pour la minorité, ça devrait être une évidence. Nous avons auditionné des habitants angoissés qui font état d'un périmètre en mutation avec une maison de quartier à venir, et surtout d'une route dangereuse, une route cantonale en pleine ville qui coupe le quartier en deux, une route sinueuse avec peu de visibilité, une route qui n'a ni ralentisseurs ni feux, une route qui a déjà provoqué de nombreux accidents.

«Rentrer de l'école sans se faire renverser devrait être une évidence.» Apparemment pas pour la majorité de droite de l'hémicycle - PLR, PDC, UDC et MCG - qui pense encore qu'on peut laisser des enfants sur le trottoir dans des quartiers où les voitures roulent à une vitesse excessive en espérant soit qu'ils ne mettent pas les pieds sur la route, soit qu'il y ait toujours un parent bienveillant pour les tenir par la main. La minorité pense l'inverse: il est temps aujourd'hui de réduire l'emprise du trafic automobile en ville, de sécuriser les espaces et de rendre les quartiers aux habitantes et aux habitants afin que les enfants puissent se rendre de chez eux à l'école ou à la maison de quartier sans risquer leur vie.

En Suisse, les gens commettent régulièrement un délit qui n'est pas sanctionné, à savoir l'excès de vitesse. Il y a de petites bornes sympathiques qui, lorsque vous roulez à 60 km/h au lieu de 50 km/h, affichent un visage rouge signifiant: «C'est très, très mal, vous devez ralentir.» Pourquoi ce crime-là n'est-il pas poursuivi alors que quand vous volez dans un supermarché, on vous punit immédiatement ? Je ne comprends pas, les normes de tolérance pour les excès de vitesse sont vraiment étonnantes quand on pense qu'il y a mise en danger de la vie d'autrui, que des enfants se font renverser au centre-ville ! Pour le parti socialiste, pour la minorité, c'est totalement inacceptable.

Ce n'est pas la première pétition que la droite balaie du revers de la main comme elle s'apprête à le faire maintenant; nous recevons régulièrement ce genre de texte, mais le lobby de la voiture - il faut l'appeler comme ça - reste dominant. Nous nous interrogeons quant à ce «deux poids, deux mesures». Quand il y a des nuisances sonores, quand il s'agit de tel ou tel lieu où le bruit empêche les gens de dormir, on nous dit: «Il est très important d'entendre les habitants !» Par contre, quand des citoyens nous signalent que leur quartier est dangereux et qu'ils ne peuvent pas laisser leurs enfants aller seuls à l'école, vous continuez contre vents et marées, malgré vos promesses électorales, malgré vos engagements pour l'écologie, à banaliser la situation, à relativiser l'emprise de la voiture, à mettre en danger la vie des habitantes et des habitants. Nous vous invitons à changer de position et à renvoyer cette pétition au Conseil d'Etat. Merci. (Applaudissements.)

M. Alexis Barbey (PLR). De quoi s'agit-il dans cette pétition ? Il ne s'agit pas uniquement d'îlot central, de kit école, de limitation à 30 km/h, mais de deux choses: premièrement, veut-on faire des aménagements au coup par coup lorsqu'une nouvelle construction, ici une école, est prévue, et deuxièmement, faut-il renvoyer au Conseil d'Etat une pétition lui demandant de faire précisément ce qu'il est déjà en train de faire ? A ces deux questions, le PLR répond non, Mesdames et Messieurs, et vous invite à se joindre à lui pour déposer cette pétition sur le bureau du Grand Conseil. Je vous remercie.

M. Olivier Baud (EAG). Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les députés, le rapporteur de minorité l'a très bien exprimé et c'est pareil pour Ensemble à Gauche: on ne lâchera rien quant à la sécurité des piétons et a fortiori des enfants. Ce parlement refuse tour à tour les limitations de vitesse, les aménagements routiers, la diminution de la pollution... Bientôt, il rejettera même le phonoabsorbant ! Je trouve ça hallucinant, Mesdames et Messieurs les députés, vous avez toujours de bonnes raisons pour refuser ce que réclame la population.

Que demande cette pétition ? Elle ne demande pas de réduire la vitesse, de passer de 60 km/h à 40 km/h ou de 40 km/h à 30 km/h, comme dans d'autres quartiers. Non, pas du tout ! Elle ne demande pas de limiter le nombre de véhicules. Non, elle demande simplement d'aménager cette route. Qu'y a-t-il de si monstrueux là-dedans ? Où est le problème ? Il s'agit d'aménager cette route pour que les enfants puissent se déplacer de manière sûre et sans risquer d'accidents. Il y a quand même eu 33 accidents ! D'ailleurs, le porte-parole de la police était un peu emprunté quand il a fallu en indiquer le type: bon, il y a eu des blessés, voilà, 33 accidents avec des blessés... On ne sait pas très bien lesquels ni dans quelles circonstances ils ont eu lieu.

Nous devons véritablement faire quelque chose, et Ensemble à Gauche vous prie, Mesdames et Messieurs les députés, pour une fois - il s'agit d'améliorer la visibilité, il s'agit de sécuriser le parcours des élèves - d'accepter de déposer cette pétition sur le bureau... euh non, pardon ! ...de renvoyer cette pétition au Conseil d'Etat. Merci. (Applaudissements.)

Mme Patricia Bidaux (PDC). En 2018, les pétitionnaires écrivaient une première lettre au Conseil d'Etat afin de le rendre attentif à la problématique de la sécurité routière pour les piétons, notamment pour les enfants se rendant à la maison de quartier. En réponse à ce courrier, un passage piéton a été mis en place, ce qui a permis, selon l'un des signataires, d'améliorer quelque peu la situation. Cependant, les pétitionnaires mettent en avant la future construction d'une école et la proximité de la route de Saint-Georges, où la limitation de vitesse est de 50 km/h. Une seconde lettre est alors transmise, mais la réponse ne rassure pas les pétitionnaires.

Lors des auditions, la police a fourni des renseignements éclairants quant à la sécurité du quartier, et certainement pas aussi flous que l'intervenant précédent l'a prétendu - vous transmettrez, Monsieur le président: depuis 2012, seuls trois accidents impliquant des piétons ont eu lieu sur la route de Saint-Georges.

Concernant le développement du quartier qui inquiète tant les pétitionnaires, le chef de la police routière a indiqué que l'office cantonal des transports menait une réflexion globale. La commune a pris très au sérieux le problème: un kit école, un îlot central ainsi qu'une zone 30 km/h seront installés. D'autre part, l'OCT a prescrit l'affectation d'une patrouilleuse ou d'un patrouilleur scolaire.

Le PDC remarque que les craintes et les demandes de réflexion globale quant au quartier ont été entendues et que des réponses satisfaisantes sont ou seront proposées. C'est la raison pour laquelle, comme la majorité de la commission, nous soutenons le dépôt de cette pétition sur le bureau du Grand Conseil. Je vous remercie de votre attention. (Applaudissements.)

M. Stéphane Florey (UDC), rapporteur de majorité. Je remercie d'abord Mme Bidaux d'avoir cité des chiffres, il était effectivement important de les mentionner. Il faut encore souligner une autre chose qui a été relevée en commission, à savoir que cette pétition génère davantage d'anxiété parmi les habitants qu'elle n'en résout !

On vient relater un certain nombre de problèmes; alors oui, il y a eu des accidents, mais outre les trois piétons depuis 2012, seuls 33 accidents ont été dénombrés depuis 2015, et c'était surtout de la tôle froissée, des touchettes, certainement pas des blessés graves ou des morts. (Exclamations.) Non, mais ce n'est pas une route où on peut faire de la course, c'est une route sinueuse, c'est une route qui comporte plein d'obstacles. Il y a tout de même sept passages piétons depuis la route de Chancy jusqu'à celle du Pont-Butin, donc pour un tracé de cette envergure, ça en fait beaucoup. Au final, on voit que certains endroits ont déjà été sécurisés et que le reste viendra.

Quelqu'un a parlé de l'école; moi qui habite Lancy, je n'ai jamais vu une école sans patrouilleuse scolaire à ses abords, et pour le nouvel établissement prévu dans le quartier de Saint-Georges, ce sera exactement la même chose, il y aura des patrouilleuses scolaires; nous en sommes convaincus, les auditions l'ont démontré. Je répète ici que tous les aménagements ont été mis en place ou le seront pour finaliser la sécurité sur ce tronçon. Pour cette raison, je vous remercie de voter le dépôt de cette pétition sur le bureau du Grand Conseil. Merci.

M. Sylvain Thévoz (S), rapporteur de minorité ad interim. J'aimerais répondre brièvement à ce qui a été dit, notamment par Mme Bidaux et M. Florey. Cette route est dangereuse, les habitants l'ont dit et redit; il faut leur faire confiance, ce sont quand même eux qui vivent dans le quartier ! Pour nous, le nombre d'accidents, que ce soit trois ou plus, ne constitue pas la donnée la plus pertinente, vu que les parents ne laissent pas leurs enfants seuls, sont quelque part contraints de faire le chemin avec eux. Evidemment, s'il y a toujours un accompagnant adulte, il est clair que le taux d'accidents va baisser; il n'empêche que laisser plein espace à la voiture oblige les parents à se mobiliser, à effectuer des allers-retours, à perdre un temps qui serait sans doute mieux investi ailleurs vu notre mode de vie actuel, vu nos rythmes de travail. Ainsi, même si le taux d'accidents est bas - et encore, c'est discutable - il n'en demeure pas moins que le risque est présent et que cette route est dangereuse.

La droite essaie de noyer le poisson en disant: «Certains aménagements ont déjà été réalisés, la maison de quartier n'est pas encore construite.» C'est faire preuve d'une forme de mauvaise foi, Mesdames et Messieurs, et montrer qu'une fois de plus, vous ne voulez pas empoigner le sujet, que cela ne vous intéresse pas ou alors que vous remettez aux calendes grecques les constats pourtant très clairs que fait la population. Je le répète: la pétition demande simplement que nos enfants puissent aller à l'école de manière sécurisée.

Lors de l'audition de la police, M. Baud l'a rappelé, nous avons été étonnés de constater qu'il y avait finalement peu d'infractions aux limitations de vitesse, mais nous nous sommes vite rendu compte que le capteur était placé une vingtaine de mètres après un feu rouge, ce qui nous a bien entendu surpris. Il y a une vraie réflexion à mener quant à l'endroit et à l'heure où la police place ces capteurs de vitesse. En effet, nous soupçonnons fortement que les taux sont sous-évalués, car les capteurs sont installés durant un très court laps de temps et quasiment juste sur demande, à des emplacements qui sont discutables.

Enfin, je conclurai avec la question des patrouilleuses scolaires. La droite semble se gausser et insiste sur le fait qu'il y aura des patrouilleuses scolaires. Oui, mais comme leur nom l'indique, les patrouilleuses scolaires ne sont pas présentes toute la journée, elles officient en général juste avant et après la sortie des classes. Or là, on parle d'une maison de quartier et d'écoliers qui s'y rendront au-delà des horaires scolaires, donc il ne faut pas se cacher derrière ces mesures.

Certes, le Conseil d'Etat est en voie d'apporter des changements, mais ils sont insatisfaisants, les habitants n'ont cessé de le répéter. Il faut voter cette pétition et continuer à mettre la pression sur le Conseil d'Etat pour qu'il entreprenne de vraies mesures et que les citoyens soient en sécurité, surtout les enfants. Merci. (Applaudissements.)

M. Vincent Subilia (PLR). Je n'avais pas prévu de prendre la parole, mais je m'autorise à le faire pour réagir. Mesdames et Messieurs, je caressais l'espoir qu'en ce début d'année, nous sortirions d'une lecture quelque peu binaire des enjeux qui mobilisent notre république. Or mon préopinant a pris la parole à deux reprises pour stigmatiser la droite en semblant insinuer qu'aux yeux du parti que je représente comme de mes voisins de table, la vie d'un enfant aurait moins d'importance que le prix du foncier, ce que je trouve particulièrement insultant. C'est précisément le type de propos qui contribue à polluer le débat et qui n'a pas lieu d'être.

Les raisons pour lesquelles une majorité s'est dessinée ont été exposées de façon objective: il ne s'agit pas de surseoir à la protection de nos têtes blondes, mais d'opérer des choix politiques, d'éviter d'intervenir avec la fébrilité qui marque parfois l'action de nos autorités, de faire simplement preuve de bon sens.

Aussi, Monsieur le président, vous transmettrez à M. Thévoz - puisque c'est de lui qu'il s'agit - qu'il faut véritablement qu'il sorte de cette lecture dont je disais qu'elle est binaire, qui nuit au bon fonctionnement de notre parlement et à la conduite de travaux dont chacun est convaincu ici qu'ils doivent être menés. Je vous remercie.

Une voix. Très bien !

Le président. Merci. Je passe la parole pour treize secondes à Mme Léna Strasser.

Mme Léna Strasser (S). J'essaierai d'être très rapide, Monsieur le président. On parle de peu d'infractions, mais en une heure et demie de contrôle, il y a eu seize infractions, treize amendes d'ordre, deux délits simples et un délit grave transmis au Ministère public...

Le président. Voilà, c'est terminé. Je donne la parole...

Mme Léna Strasser. Merci...

Des voix. Bravo ! (Applaudissements.)

Le président. ...à M. Christian Flury.

M. Christian Flury (MCG). Merci, Monsieur le président. Mesdames et Messieurs les députés, chers collègues, je connais bien la route de Saint-Georges, je l'emprunte quotidiennement, et il y a en effet entre la route de Chancy et celle du Pont-Butin sept passages piétons; sur ces sept traversées, quatre sont équipées de feux rouges pour voitures et piétons, deux d'entre elles sont surveillées par des patrouilleurs scolaires au début et à la fin des classes.

Alors oui, le quartier est en développement, oui, un établissement scolaire est en construction, mais le chemin le plus court de la maison à l'école se fera par un passage piéton surveillé, les enfants ne marcheront pas tout droit via un passage piéton sans personne pour assurer leur sécurité. Ainsi, le MCG soutiendra le dépôt de cette pétition. Je vous remercie, Monsieur le président.

Le président. Merci. Monsieur Thévoz, vous n'avez plus de temps de parole. C'est à vous, Madame Bidaux.

Mme Patricia Bidaux (PDC). Merci, Monsieur le président. S'il y a eu des infractions, on peut se réjouir qu'elles aient été prises en compte. Il n'empêche que seuls trois accidents impliquant des piétons ont été recensés depuis 2012. Je vous remercie.

M. Stéphane Florey (UDC), rapporteur de majorité. Une petite précision: oui, il y a eu des contrôles sur ce tronçon, mais l'emplacement que mentionnait M. Thévoz où ceux-ci ont été effectués, c'est justement le seul endroit où il n'y a pas d'obstacles, où il y a une possibilité d'accélérer. Quand les voitures arrivent du pont Butin, il y a un virage à droite, et pour passer le premier feu qui est généralement vert quand vous arrivez à cet endroit-là, les gens accélèrent. Voilà pourquoi on réalise des contrôles précisément à cet endroit, et plusieurs automobilistes ont été sanctionnés. Sinon, tout le reste du tronçon, vous ne pouvez pas rouler vite, parce que bien souvent, vous êtes derrière le bus, ou alors il y a les passages piétons, il y a des feux qui ne permettent pas d'accélérer, donc des contrôles ailleurs qu'à cet emplacement spécifique seraient totalement inutiles.

La deuxième chose que je voulais ajouter concerne les futurs passages piétons. En effet, outre ceux qui existent déjà, il y en aura en tout cas un qui sera créé, très probablement avec un îlot central. Je le répète: toutes les revendications des pétitionnaires ont été prises en compte et les aménagements seront effectués dans la mesure du possible. Encore une fois, Mesdames et Messieurs, nous vous appelons à déposer cette pétition sur le bureau du Grand Conseil. Je vous remercie.

M. Serge Dal Busco, conseiller d'Etat. Très rapidement, Mesdames et Messieurs les députés, j'insiste sur le fait que pour le Conseil d'Etat, rentrer de l'école sans se faire renverser constitue bien une évidence et que nous mettons tout en oeuvre, ici comme ailleurs, pour que cela soit le cas.

Ainsi que cela a été abondamment rappelé par les députés et le rapporteur de majorité, depuis le dépôt de ce rapport au Grand Conseil, nous avons réalisé certains aménagements supplémentaires qui avaient été annoncés lors de l'audition, notamment un îlot-refuge. Nous avons la situation, si ce n'est encore parfaitement sous contrôle, du moins sous surveillance, et comme cela a été indiqué également, la reconfiguration complète de ce quartier par le biais d'un PLQ induira un réaménagement de cette route à différents endroits.

La situation est sous la surveillance des autorités, je lui porte moi-même une attention extrême. Monsieur le rapporteur de minorité, vos propos sont excessifs; récemment encore, des corrections ont été apportées sur le terrain, selon moi parfaitement à satisfaction. Je vous prie donc, Mesdames et Messieurs les députés, de suivre l'avis de la majorité et de déposer cette pétition sur le bureau du Grand Conseil, parce que comme l'a indiqué l'un d'entre vous, le Conseil d'Etat agit déjà dans le sens voulu par cette pétition. Merci de votre attention.

Le président. Bien, merci. Je mets aux voix les conclusions de la majorité.

Mises aux voix, les conclusions de la majorité de la commission des pétitions (dépôt de la pétition 2069 sur le bureau du Grand Conseil à titre de renseignement) sont adoptées par 47 oui contre 37 non.