Parcelles bordant un tronçon de l'Aire, aujourd'hui en grande partie canalisé et cours d'eau rectiligne, bordé de bosquets de part et d'autre ainsi que d'une belle rangée de peupliers d'Italie et de noyers sur la rive droite. En 1921, au vu des projets de correction de l'Aire et de ceux relatifs aux remaniements parcellaires, la Commission des monuments et des sites craignit de voir disparaître complètement les arbres qui faisaient l'agrément de la rivière. C'est pourquoi l'Etat décida de s'attribuer, lors des échanges, les parcelles longeant le cours d'eau et de réserver une bande de terrain, destinée à être encore davantage boisée. La sauvegarde du caractère esthétique de cette région témoigne du souci des autorités, désireuses de protéger la physionomie générale du territoire genevois. Des cheminements y furent aménagés pour mettre à disposition de la population urbaine une réserve de verdure et un parcours de promenade à t'écart des grandes voies de communication.
(Source: Département des travaux publics et de l'énergie / Service des monuments et des sites. Répertoire des immeubles et objets classés. Chêne-Bourg / Genève : Georg, 1994, pp. 146-147)