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Empreintes sportives

Introduction

Citius, altius, fortius: cette devise représente l’apothéose des valeurs sportives mises en lumière par le baron Pierre de Coubertin au moment de la création du Comité international olympique en 1894 à Paris. Les Jeux olympiques restent certes pour tout sportif d’élite un aboutissement et un Graal à atteindre. Or, pouvons-nous réduire le sport à ces seules manifestations ?

Loin de suivre uniquement les pratiques élitistes, il s’agit avant tout de montrer comment, à Genève, on passe, parfois, de l’exercice militaire au sport d’élite, comment la population entretient son corps, tant pour des raisons de bonne santé que de loisirs.

Le sport est plus présent en ville, il y est ancré et laisse une véritable trace dans l’espace urbain.

En 1911, le Bâtiment électoral accueille une première grande exposition de sports, marquant ainsi l’inscription de Genève dans le développement de la culture de masse qui débute au milieu du XIXe siècle. Cette exposition permet d’inscrire davantage la cité de Calvin dans les parcours touristiques comme de montrer l’importance des infrastructures genevoises et environnantes en matière de sport et de loisirs.

Rue de l’Arquebuse, pont de la Coulouvrenière, rue du Vélodrome, parc des Sports, rue du Tir, place de la Navigation - entre autres - sont des noms qui rappellent l’imprégnation sportive de Genève. En effet, bon nombre de lieux-dits, de rues, de chemins, d’espaces urbains ont un lien direct avec le jeu, le loisir, le sport, l’activité sportive et reflètent à leur manière cette histoire singulière de Genève.

Les premiers signes se repèrent d’ailleurs dans l'une des toiles les plus emblématiques de l’histoire de notre ville, La pêche miraculeuse, de Konrad Witz. Au-delà de la représentation religieuse, ce panneau du grand retable de Saint-Pierre est considéré comme le premier paysage topographique de l’histoire de la peinture. Un détail en arrière-plan alerte l’oeil de l’archéologue, de l’archiviste ou de l’historien du sport: l’exercice du tir à l’arc y est représenté.

C’est donc dans de tels détails apportés par la toponymie, la lecture de documents d’archives, l’analyse de documents iconographiques que s’articule cette exposition.

 

Affiche de l'exposition

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